En cette journée du 8 août, une nouvelle dramatique a éclaté : 5 membres de la prestigieuse unité du Raid ont été soumis à une garde à vue à Marseille, en lien avec l’enquête autour de la mort tragique de Mohamed B. Un événement choquant qui secoue le monde policier et la société dans son ensemble. Malheureusement, seuls 2 des agents ont été relâchés, sans plus de précisions quant à leur degré d’implication dans cette affaire troublante. Les interrogations et les spéculations vont bon train, mais une chose est certaine : la violence policière doit être éradiquée, et ce type d’incident doit être éclairci de manière scrupuleuse et juste.
Trois policiers du RAID en garde à vue
Trois policiers du RAID ont été déférés après avoir été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort de Mohamed B. à Marseille. Deux autres policiers ont été libérés ce jeudi 10 août 2023. Le juge d’instruction a maintenant la possibilité de décider de leur mise en examen, de leur placement sous le statut de témoin assisté ou de leur remise en liberté sans poursuites.
Enquête menée par l’IGPN
Cinq policiers du RAID ont été placés en garde à vue pour déterminer les circonstances du décès de Mohamed B., qui est décédé à la suite d’un tir de flash-ball dans le thorax. Trois d’entre eux sont toujours en garde à vue dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Plusieurs fonctionnaires ont également été entendus en tant que témoins dans le cadre de l’information judiciaire.
Les circonstances du décès restent floues
La nuit du 1er juillet, alors que des émeutes secouaient Marseille, Mohamed B. est décédé à la suite d’un choc violent au niveau du thorax causé par un tir d’un projectile de type flash-ball. S’il a réussi à repartir en scooter dans un premier temps, la victime est décédée devant le domicile d’un proche. Trois vidéos, dont une amateur, des images de surveillance d’un magasin et une vidéo d’un véhicule de police, auraient permis de retracer les faits. Selon La Provence, Mohamed B. n’aurait pas été touché par un tir de type flash-ball mais de « bean bag », une munition spéciale utilisée par les agents du RAID.
source originale : actu.fr
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