Sauvons ce jardin extraordinaire près de Lyon !

À l’instar du facteur Cheval, Charles et Pauline Billy ont entrepris durant des années de transformer leur jardin à Civrieux d’Azergues (Rhône) en un décor féerique et onirique. Leur espace de verdure, imaginé comme un périple, est aujourd’hui en grave péril. Les nouveaux propriétaires n’ont pas le même sens artistique que les précédents occupants et risquent de détruire cet endroit magique. Désormais, un appel à l’aide est lancé pour sauver cet espace enchanteur. Les visiteurs réguliers sont bouleversés par cette nouvelle, car pour eux, c’est un lieu emblématique où ils se rendent souvent pour y oublier le monde extérieur. Une mobilisation est lancée pour sauvegarder ce joyau de la nature, qui a été conçu avec tant de passion et d’affection. Les successeurs auraient-ils oublié que le jardin de Charles et Pauline était un véritable héritage culturel ? Un endroit hors du temps qui laissait libre court à l’imagination et qui permettait à chacun de s’évader l’espace de quelques instants. Espérons que cet appel à l’aide trouvera des soutiens nombreux pour préserver cet espace sublime.

Jardin de Nous Deux : un voyage poétique et fantasmagorique

Le Jardin de Nous Deux est un jardin de Civrieux d’Azergues, dans le département du Rhône, conçu comme un voyage à travers le monde entier. Il a été créé par Charles et Pauline Billy entre 1975 et 1991, puis partagé avec le public. Après plus de quinze ans d’abandon, Stéphanie Fito et Dimitri Loisel ont racheté la maison et le jardin en 2021. Le site, qui n’est pas classé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), est aujourd’hui en danger en raison des fondations qui s’affaissent, des sculptures qui se cassent et des intempéries qui rongent la pierre.

Un jardin en grand danger

Pour éviter que le Jardin de Nous Deux ne soit plus accessible au public ou qu’il s’écroule faute de soutien, Stéphanie et Dimitri ont sollicité la Fondation du Patrimoine, qui financera près de la moitié du chantier estimé à 95 000 euros, mais il manque encore entre 40 000 et 50 000 euros. Une souscription publique a été ouverte pour réunir les fonds manquants.

Une course contre le temps

Le temps presse pour sauver ce patrimoine privé bourré de poésie et de fantaisie. Les visites se font uniquement sur rendez-vous pour éviter d’être submergés par les touristes et le jardin est en danger en raison de son état de dégradation avancé. Il est impératif de mener les travaux de restauration au plus vite. Cependant, les financements par les collectivités sont compliqués car le site n’est pas classé par la DRAC.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA