Un site d’actualités destiné au grand public, lancé le lundi 5 juin, nous montre que nous nous trouvons actuellement en pleine période de morsures de tiques.
Il est important de savoir qu’une tique possède huit pattes, n’a pas d’antennes ni d’ailes et mesure seulement quelques millimètres. Actuellement, il est préférable de se protéger avec un tapis ou des vêtements lorsque l’on s’assoit dans l’herbe ou que l’on se promène en forêt, car les tiques peuvent propager certaines maladies via des bactéries.
L’année dernière, 11 000 morsures de tiques ont été signalées à l’Institut national de recherche pour l’agriculture et l’environnement (Inrae), avec un maximum au mois de juin. Bien que la majorité des morsures se produisent en forêt, un quart d’entre elles ont lieu à domicile : 22% dans les jardins et même 4% à l’intérieur de la maison.
Cette synthèse a été réalisée grâce aux informations recueillies par les scientifiques de l’Inrae depuis 2017, dans le cadre du programme de sciences participatives « citiques ». Le grand public peut désormais consulter les résultats et mieux cartographier la présence des tiques en France sur le site « tiques tracker » de l’Inrae. Il convient de noter que les tiques sont plus présentes dans l’est et le centre de la France.
La maladie de Lyme
On estime qu’une tique sur six porte la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Dans ce cas, une tache rouge apparaît sur la peau quelques jours après la morsure et qui s’élargit au fil du temps. En l’absence de traitement par antibiotique, la maladie peut parfois causer des lésions cutanées, des troubles musculaires ou neurologiques.
C’est pourquoi il faut enlever rapidement une tique accrochée à la peau avec une pince ou ses ongles en la tournant comme si on la dévissait. Plus la tique est retirée rapidement, moins il y a de risque qu’elle transmette un agent infectieux. En Europe, la tique est d’ailleurs le premier vecteur de maladie entre l’animal et l’homme.
