Robot et navire français cherchent sous-marin disparu près de l’épave du Titanic

Le robot Victor 6000 est capable de fonctionner jusqu’à 6 000 mètres sous la surface de l’eau, offrant ainsi la possibilité de localiser les disparus et redonnant espoir à leurs proches.

Une opération spéciale a été lancée pour l’Atalante. L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a redirigé son navire, équipé d’un robot sous-marin pour les grandes profondeurs, vers le site de l’Atlantique Nord où un sous-marin visitant l’épave du Titanic a disparu, a annoncé le secrétaire d’Etat chargé de la Mer mardi 20 juin. L’Atalante devrait arriver sur les lieux mercredi vers 20 heures, selon Hervé Berville.

Les opérateurs français pourront ensuite plonger le robot Victor 6000 vers l’épave, située à près de 4 000 mètres de profondeur, dans l’espoir de retrouver les cinq personnes portées disparues. Qualifié d' »engin-phare de l’intervention sous-marine » par l’Ifremer, Victor 6000 est un robot télécommandé depuis l’Atalante, à l’aide d’un câble ombilical de 8 km de long. Le robot est capable de travailler dans les grands fonds jusqu’à 6 000 mètres de profondeur.

Le sous-marin d’exploration américain Titan a disparu depuis dimanche lors de sa plongée dans l’Atlantique Nord pour une visite de l’épave du Titanic. Il a cinq membres d’équipage et dispose d’une autonomie théorique de 96 heures en plongée. Le directeur du programme de recherches sous-marines sur l’épave du Titanic, Paul-Henri Nargeolet, se trouve à bord. Ce Français de 77 ans a été le premier, en 1993, à remonter à la surface 800 objets de l’épave.