L’autorité internationale du rugby a estimé ne pas détenir, pour le moment, « des preuves assez solides pour initier des actions judiciaires ».
Accusation d’injure raciale contre Bongi Mbonambi non-poursuivie
Le joueur sud-africain de rugby, Bongi Mbonambi, avait été mis en accusation par son adversaire anglais, Tom Curry, pour une injure raciale supposée au cours de la demi-finale de la Coupe du monde de rugby. Cependant, aucune poursuite n’ira de l’avant, comme annoncé par World Rugby le jeudi 26 octobre. World Rugby, qui est l’entité dirigeante du rugby international, a déclaré ne pas avoir « suffisamment de preuves » pour pouvoir sanctionner Mbonambi. Selon Curry, pendant la défaite anglaise contre les Springboks, Mbonambi l’aurait insulté en utilisant des termes offensants concernant sa race.
L’examen des preuves et les allégations de Tom Curry
Dans une déclaration, World Rugby a précisé qu’après avoir analysé toutes les preuves disponibles, qui incluent des images du match, des enregistrements audio, ainsi que les témoignages des deux équipes, ils ont conclu que « l’affaire est considérée comme close à moins que des preuves supplémentaires ne soient découvertes ». L’entité a également reçu une autre allégation concernant un match précédent dans le cadre des Autumn Nations Series 2022. Cependant, World Rugby a fait remarquer que Tom Curry a émis des allégations de bonne foi et qu’il n’existe aucune preuve suggérant que ces allégations soient délibérément fausses ou malveillantes.
Bongi Mbonambi en finale de la Coupe du monde de rugby
Malgré les accusations, Bongi Mbonambi participera bien à la finale de la Coupe du monde de rugby prévue pour ce samedi, contre la Nouvelle-Zélande. Le talonneur débutera le match, suite à l’annonce faite par les Boks concernant le XV de départ.
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