A Lannion, l’hôpital est au cœur d’une polémique qui ne cesse d’enfler. En effet, la régulation des urgences vient tout juste d’entrer dans une phase de prolongation qui ne fait pas l’unanimité. Déjà impactées par des fermetures répétées en juillet et août – ce qui avait conduit à la fermeture de l’accueil pour 13 nuits – les urgences vont subir de nouvelles restrictions pour le mois de septembre. Le centre hospitalier n’ayant pas les effectifs suffisants pour garantir une prise en charge optimale, les syndicats sont montés au créneau. Ils s’inquiètent d’une situation qui pourrait bien perdurer, et dénoncent l’été indien des restrictions qui frappe l’hôpital. Les débats sont vifs, et les positions des uns et des autres sont tranchées. Dans les couloirs de l’hôpital, on parle déjà d’une mobilisation prochaine pour tenter de faire changer les choses. Reste à savoir si elle sera suffisante pour peser sur une décision qui semble prise d’avance. En attendant, la situation des urgences continue de se détériorer, au grand dam des patients et du personnel hospitalier.
Les urgences de l’hôpital de Lannion en difficulté
Les urgences de l’hôpital de Lannion ont été contraintes de fermer leur accueil pendant 13 nuits cet été faute de personnel suffisant. Cette situation va se prolonger en septembre, voire jusqu’à la fin de l’année, ce qui inquiète fortement les syndicats. Ils craignent que cette organisation qui a été mise en place devienne permanente en réponse à la pénurie de personnel.
La rémunération des médecins intérimaires plafonnée
La nouvelle loi Rist, qui limite la rémunération des médecins intérimaires, est une des raisons de cette situation. Cependant, pour le comité de défense de l’hôpital de Lannion-Trestel, les fermetures de lits et de services ont également contribué à affaiblir la structure hospitalière. Ils demandent à la direction de l’hôpital de prendre ses responsabilités et de choisir son camp face à cette situation.
Impacts sur la chaîne des secours
La fermeture de l’accueil des urgences a également des impacts sur la mission des pompiers. Ils se retrouvent obligés d’emmener les patients dans des hôpitaux voisins, ce qui rallonge les temps de trajet et réduit la réponse opérationnelle des pompiers.
La direction de l’hôpital n’a pas souhaité commenter cette situation.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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