Le jeudi 13 avril, les agents de propreté de la capitale française ont entamé une nouvelle grève d’au moins 48 heures. Dans le même temps, les employés des raffineries ont également repris le blocage des livraisons de carburant dans certaines installations. Ainsi, partout en France, on constate la continuation des mouvements de grève et de blocages.
Le 13 avril, le siège de LVMH à Paris a été pris pour cible par des manifestants pour la première fois. LVMH représente un symbole des grandes fortunes françaises. Les manifestants ont finalement été évacués après quelques minutes. Les dépôts de camions-poubelles ont également été régulièrement bloqués depuis le début des grèves. Ce mouvement de grève a été suspendu, mais a repris aujourd’hui. Les éboueurs se sont mobilisés à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ainsi qu’à l’incinérateur d’Ivry (Val-de-Marne).
Paralysie des principaux axes routiers
Certaines routes du pays étaient également ralenties, comme à Amiens (Somme), où les grévistes ont empêché l’accès à un rond-point. Des barrages bloquent parfois des grands axes routiers, tels que l’autoroute Lille-Bruxelles. Certains automobilistes semblent plutôt solidaires du mouvement, en témoigne l’un d’eux : « Il faut tout bloquer, il n’y a que comme ça peut-être que ça pourrait bouger ». Les blocages et les grèves pourraient être reconduits dans les jours à venir.
