Dans le cadre du deuxième tour de la C1, le Paris Saint-Germain tente sa chance à Newcastle ce mercredi. Bien qu’il présente le bilan le moins reluisant de l’époque QSI en ligue, l’atmosphère ne semble pas être affectée par une quelconque crise.
Un PSG attendu de pied ferme
Le Paris Saint-Germain affronte la Ligue des Champions avec sérénité comme à son habitude chaque automne. Suite à une performance impressionnante contre Dortmund qui a entraîné une victoire 2-0 et avant de rencontrer Milan, le club parisien, qui se déplacera à Newcastle le 4 octobre, est déjà considéré comme un favori du Groupe de la Mort. Cependant, malgré des attentes élevées, le club a du mal à convaincre sur le terrain.
Après une défaite contre Nice 2-3 et trois matchs nuls successifs contre Lorient, Toulouse et Clermont, Le PSG dirigé par Luis Enrique présente le peigne score de l’équipe en championnat depuis l’arrivée de QSI en 2011 (seulement douze points sur 21 possibles). Cependant, aucun signe d’inquiétude ne semble prédominer en interne.
Un projet en construction
D’un côté, la situation comptable du club n’est pas vraiment inquiétante, car Paris se situe à la cinquième place, à deux points d’un leader monégasque loin d’être imbattable. D’autre part, les supporters, qui ont probablement été immunisés par la dernière saison où l’équipe de Christophe Galtier a eu des difficultés malgré une série d’invincibilité jusqu’en janvier et la coupe du monde, sont satisfaits de l’initiative de construire un solide projet. Cette perspective est en phase avec la communication du PSG, qui insiste sur le fait qu’il faut arrêter de considérer la Ligue des Champions comme une obsession.
« Nous n’avons pas très bien commencé la saison, mais cela a toujours été le cas dans mes clubs précédents. » a assuré Luis Enrique avant le match contre le BVB à Paris. Dans cette optique, l’espagnol plaide pour l’union sacrée en défendant constamment ses joueurs contre les critiques, notamment en soutien au gardien Gianluigi Donnarumma dont le jeu au pied a fait l’objet de critiques.
Des écueils à surmonter
Le match contre les Magpies est une nouvelle opportunité pour le PSG de se forger des convictions et de test ses capacités. Depuis août, Enrique tente de mettre en place un système convenable. Après des débuts en 4-3-3, il a expérimenté un schéma à quatre attaquants contre Marseille, puis est revenu à un 3-3-3-1 contre Clermont. Cependant, des problèmes persistant, comme l’incapacité de Bradley Barcola à trouver sa place et l’inefficacité de Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé.
De plus, l’Uruguayen Manuel Ugarte et Warren Zaïre-Emery, tous deux importants pour leurs rôles respectifs de récupérateur de balles et de capitaine, seront difficiles à replacer. À St James’ Park, qui accueillera le premier match de C1 de Newcastle depuis deux décennies, Luis Enrique va devoir remettre son équipe sur la bonne trajectoire, sans pouvoir blâmer l’état du terrain comme il l’a fait au stade Gabriel-Montpied précédemment.
source originale : www.francetvinfo.fr
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