Procuration frauduleuse lors des municipales : 14 marseillais passent devant la justice.

Le 24 novembre prochain, quatorze individus de professions variées apparaîtront devant un tribunal correctionnel à Marseille. Parmi eux, on retrouve trois élus dont deux anciens maires de la ville, un directeur d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, des militants politiques et associatifs, ainsi qu’un commandant de police. Cette diversité de professions montre que l’affaire qui sera traitée par la justice concerne des membres de la société dans leur ensemble, et non pas seulement un groupe spécifique. Les accusations ont été graves pour que ces 14 personnes soient renvoyées devant le tribunal, et on attend de voir ce que le jugement dira à l’encontre de chacun d’entre eux.

Renvoi devant le tribunal correctionnel de Marseille

Quatorze personnes, dont trois élus et un directeur d’Ehpad, sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Marseille le 24 novembre prochain pour avoir organisé un système de procurations simplifiées illégal lors des élections municipales de 2020 à Marseille.

Un système bien rodé

La justice a révélé un système de fraude organisé lors des élections municipales de 2020 à Marseille, mettant en lumière 194 procurations illégales, dont une cinquantaine falsifiées pour des résidents de l’Ehpad Saint-Barnabé. Les résidents souffraient de maladies neurodégénératives et étaient incapables de donner leur consentement.

Le processus utilisé pour les fausses procurations impliquait la transmission de l’identité des patients de l’établissement à la mairie des 11ᵉ et 12ᵉ arrondissements de Marseille pour monter les faux dossiers de procurations, validés par un commandant de police.

Deux leaders Les Républicains dans le viseur

Deux leaders Les Républicains, Yves Moraine et Julien Ravier, sont impliqués dans cette affaire et auraient profité du système de procurations simplifiées illégal. Les deux ont nié avoir eu connaissance de cette pratique. Julien Ravier a précisé qu’il plaiderait la relaxe lors du procès qui aura lieu le 24 novembre prochain, où ils doivent répondre de faux et usage de faux.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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