Le 7 juin dernier, à Bordeaux (Gironde), un automobiliste responsable de 13 blessés après avoir foncé sur une foule lors d’un rodéo illégal était jugé. Il a été condamné à trois ans de prison, dont un à purger en détention ferme. Malgré leur interdiction, ces événements se propagent de plus en plus en France.
Un événement terrifiant a eu lieu le 14 avril dernier. Un vendredi soir, dans une zone commerciale près de Bordeaux (Gironde), des amateurs de voitures se sont réunis pour se divertir, mais tout a basculé lorsqu’une voiture a foncé sur la foule. Aucune victime mortelle, mais 13 blessés. Parmi eux, Juan et sa petite amie Océane. « J’ai vu la voiture puis, sans chercher à la regarder, j’ai essayé de m’échapper. Je me suis retournée et il était trop tard », se souvient Océane. Ce mercredi 7 juin, l’auteur de l’incident a été condamné à trois ans de prison dont un ferme. Son permis a également été annulé et sa voiture confisquée.
Le nombre de rodéos a triplé en un an
L’avocat des victimes craignait que la justice ne reproche à ses clients d’avoir été présents à ces rassemblements. Des jeunes se réunissent souvent sur les parkings des centres commerciaux avec leurs voitures, généralement des modèles de série, qu’ils modifient, équipent et décorent, mêlant ainsi la passion pour les belles mécaniques et les rodéos urbains qui peuvent mal finir. La police n’intervient généralement pas, bien que les personnes présentes soient conscientes des risques. En l’espace d’un an, le nombre de ces rassemblements a triplé dans toute la France.