Procès de l’eau contaminée à Air-Bel : témoignages bouleversants.

Le jour tant attendu est arrivé. Après plus de six longues années, le procès des eaux contaminées d’Air Bel, situé dans le 11ᵉ arrondissement de la ville de Marseille, ouvre ses portes aujourd’hui. Les habitants de ce quartier populaire, en proie à des inquiétudes et une indignation grandissantes, réclament désormais la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété et de jouissance. Cette attente insoutenable a enfin pris fin, offrant un chemin vers la justice pour cette communauté souffrante. Les enjeux de ce procès sont immenses, et la nécessité de reconnaître les torts subis par ces résidents doit être clairement énoncée. Que justice soit faite pour l’eau potable, un droit fondamental pour tous les citoyens.

Procès de l’eau contaminée d’Air Bel à Marseille

Le procès de l’eau contaminée du quartier populaire d’Air Bel à Marseille s’est enfin ouvert après six ans d’attente. Les résidents demandent la reconnaissance de préjudice d’anxiété et de jouissance. Les bailleurs sociaux Unicil, Logirem et Erilia sont accusés.

Un quotidien invivable

Les résidents d’Air Bel partagent un quotidien difficile en raison de la mauvaise qualité de l’eau. La présence élevée de légionelles dans les canalisations d’eau chaude de la cité est à l’origine de cette situation. Cette bactérie peut causer de graves infections pulmonaires. Les habitants sont en proie à la peur et à l’angoisse, comme le raconte Guendouz, une résidente du quartier.

Un homme décède en 2017

En septembre 2017, un père de famille de 46 ans, habitant d’Air Bel, décède pour cause de légionellose. Bien que des expertises prouvent que la bactérie est la cause de son décès, l’Agence régionale de santé n’a pas réussi à établir un lien direct entre la maladie et le lieu d’habitation. Le fils de la victime, Adel Haouache, présent au procès, accuse la défense de ne pas admettre la responsabilité des bailleurs sociaux.

Six ans d’attente

De nombreux habitants d’Air Bel souffrent depuis six ans. Ils réclament que justice soit faite et que les bailleurs sociaux assument leurs responsabilités. Alors que la décision sera rendue le 1er décembre, les résidents considèrent que le procès est déjà une première réussite. Ils ont enfin l’espoir d’être entendus et reconnus.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA