D’après une recherche menée par le Credoc, il est constaté que 16% des citoyens français affirment ne pas être rassasiés après avoir mangé.
Dans la ville d’Asnières-sur-Seine, située dans le département des Hauts-de-Seine, les habitants font face à une augmentation des prix des produits alimentaires. Un retraité ayant un revenu de 1 200 euros nets par mois est obligé de recourir à un complément alimentaire pour subvenir à ses besoins. « Il y a deux ou trois ans, je pouvais acheter une boîte d’œufs pour moins de trois euros. Aujourd’hui, il faut débourser près de sept euros pour 30 œufs », se plaint-il.
Des inscriptions quotidiennes
Cette situation est également difficile pour une mère de famille qui enchaîne les petits emplois et ne peut se permettre de faire ses courses dans des magasins classiques. « Les prix n’étaient pas aussi élevés auparavant. Maintenant, tout est devenu cher », déplore-t-elle. Face à cette hausse des prix, il devient nécessaire de renoncer à certains produits alimentaires. En raison de l’inflation et de la crise économique, le nombre de personnes bénéficiant de l’aide alimentaire dans ce centre a augmenté. « Cette année, nous avons enregistré 30 inscriptions de plus que l’année dernière à la même période, et il y a des inscriptions tous les jours », précise Jacques Chabault, responsable du centre Gennevilliers. Selon une étude du Crédoc, un Français sur six déclare aujourd’hui ne pas manger à sa faim.
