Le tribunal administratif ordonne aux dirigeants municipaux de Maen Roch et de Portes du Coglais de prendre des mesures rapides pour restreindre la circulation sur le pont du Rocher Portail. Cette décision est prise dans le but de garantir la sécurité des citoyens, ainsi que pour assurer l’intégrité structurelle du pont, qui a été signalé comme nécessitant une attention immédiate. Les autorités locales sont invitées à promulguer un arrêté d’urgence pour limiter l’accès aux véhicules qui pourraient aggraver les dommages présents sur le pont. Cette décision du tribunal est saluée comme une étape positive dans la prise en compte de la sécurité des résidents locaux tout en mettant en place des mesures pour garantir les infrastructures de la région. Les maires de ces villes ont été informés de l’importance de leur action et incités à agir rapidement pour garantir la sécurité de tous.
Les maires invités à prendre un arrêté commun
Le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a invité les maires de Maen Roch et des Portes du Coglais à prendre un arrêté « conjoint » pour « limiter » la circulation sur le pont du Rocher Portail, menacé d’effondrement et à cheval sur leurs deux communes. Les véhicules qui empruntent le pont desservent une exploitation agricole voisine dont la digue du château est le seul moyen d’accès. Les deux élus locaux avaient pris des arrêtés l’hiver dernier avec des modalités d’accès différentes pour l’exploitation agricole.
Les arrêtés des maires non respectés
Les deux communes se sont efforcées de réaliser conjointement les travaux de consolidation de la voûte du pont. Mais il est constant que le pont est entré en phase active d’effondrement. Des camions de plusieurs tonnes passent encore sur le pont, ce qui est à l’origine des désordres. Les deux mairies n’étant pas en mesure de mettre en place une déviation, selon le propriétaire du château du Rocher Portail, le juge des référés a demandé aux maires de prendre un arrêté conjoint par souci d’harmonisation.
Plus de dérogation pour l’exploitation et prise d’un arrêté commun
Le même expert n’a « en rien écarté l’hypothèse d’un effondrement partiel lors du passage d’un véhicule de fort tonnage », souligne le juge des référés du tribunal administratif de Rennes. Son rapport préconise une interdiction stricte de la dérogation surcharge, une limitation drastique de vitesse de franchissement et une obligation de non-franchissement des plaques métalliques. Les maires sont donc tenus de prendre un arrêté commun avant le vendredi 1er septembre compte tenu du caractère d’urgence de la situation.
source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA