« Polémique Paris 2024: Le président polynésien propose un autre site pour l’épreuve de surf! »

L’érection d’un pylône en aluminium dans les eaux marines au point de Teahupo’o provoque l’indignation de la communauté locale et des défenseurs de l’environnement.

Projet de délocation de l’épreuve de surf aux JO de Paris 2024

Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, envisage de déplacer l’épreuve de surf des Jeux olympiques de Paris 2024 sur un autre spot en raison de la controverse engendrée par la construction d’une nouvelle tour en plein lagon à Teahupo’o. Ce projet met en émoi écologistes, surfeurs et habitants du village – préoccupés par les conséquences sur les fonds marins et la biodiversité du site. Avec plus de 147 000 signatures recueillies mardi dernier dans le cadre d’une pétition, la contestation s’est intensifiée ces dernières semaines.

Polémique autour d’une nouvelle tour de juges

Bien que résistant à l’idée de la tour en aluminium, Moetai Brotherson pense à l’option d’installer l’épreuve à Taharuu, un site moins réputé mais plus accessible sur la côte ouest de Tahiti. Dotée de toutes les infrastructures nécessaires à terre, cette option permettrait d’éviter la contestation actuelle. La tour en aluminium de 14m de hauteur – prévue pour être édifiée sur le site de Teahupo’o avec un coût de près de 4.4 millions d’euros – devrait contenir un local technique climatisé pour les serveurs internet, des toilettes avec un système d’évacuation connecté à une canalisation, dont la construction est déjà effectuée.

Possibilité d’utilisation d’une ancienne construction

Opposé à ce projet, Brotherson propose de valider l’usage à l’occasion des JO de la tour en bois initialement utilisée lors des compétitions du circuit mondial de surf à Teahupoo. Celle-ci, d’une hauteur légèrement inférieure (13,50m), n’est plus aux normes de sécurité selon le comité d’organisation des JO. Une équipe technique est assignée à cette piste et doit donner son verdict le 15 novembre. Le président de la Polynésie française souligne qu’il faudra également considérer si les délais d’appels d’offres et de mise aux normes sont réalisables. Les épreuves de surf, qui se dérouleront entre le 27 et le 30 juillet, commenceront dans 261 jours.

source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA