La décision de la Société américaine d’ornithologie de rompre avec les « associations nuisibles » de son passé et de l’histoire du pays est expliquée par le désir de l’organisation de se démarquer des idées et des pratiques qui pourraient nuire à sa réputation. En prenant cette position, l’organisation montre sa volonté de faire évoluer sa vision et son approche, en rejetant les aspects négatifs ou controversés de son héritage. Cette démarche vise à renforcer la crédibilité et la légitimité de la Société américaine d’ornithologie, en s’alignant sur des valeurs et des principes modernes et progressistes. En prenant ses distances avec les éléments problématiques du passé, l’organisation affirme sa volonté de s’engager dans une voie plus positive et inclusive, tout en reconnaissant l’importance de construire un avenir meilleur fondé sur des bases solides et éthiques.
La Société américaine d’ornithologie renomme 80 oiseaux en raison de liens avec l’esclavage
La Société américaine d’ornithologie a annoncé son intention de rebaptiser environ 80 oiseaux à partir de l’an prochain. Ces espèces se trouvent aux Etats-Unis et au Canada et leurs noms sont souvent liés à des moments de l’histoire associés à l’esclavage. La plupart des noms en question sont liés à des personnes qui les ont découverts ou à des références historiques qu’elle souhaite désormais abandonner.
Les patronymes humains remplacés par des particularités physiques des oiseaux
Déjà en 2020, un petit oiseau chanteur, le plectrophane de McCown, a été renommé en bruant à gros bec en raison du général de l’armée confédérée auquel il était associé. D’autres exemples incluent la moucherolle de Hammond, l’oriole de Scott et le puffin d’Audubon, qui seront également rebaptisés en fonction de particularités physiques. Une commission composée en partie du public prendra ces décisions.
source originale : www.francetvinfo.fr
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