Depuis plusieurs jours, la région Île-de-France et les associations planchent sur la conception d’un réseau cyclable temporaire, surnommé « TempoRER vélo », construit avec des plots et des marquages au sol.
Dès le 11 mai, certains boulevards ou même des voies rapides, pourraient accueillir des pistes séparées, réservées aux vélos, mais aussi ouvertes aux engins de déplacements personnels, tels que les trottinettes, beaucoup plus larges que celles que l’on connaît déjà à Paris.
Des boulevards temporairement transformés en pistes cyclables lors du déconfinement? "C'est clairement une option qui est sur la table", confirme le premier adjoint à la marie de Paris Emmanuel Grégoire pic.twitter.com/K0bRadd9nh
— BFM Paris (@BFMParis) April 14, 2020
Un exemple ci-dessous de ce projet, avenue du Général Leclerc, dans le 14è arrondissement de Paris, où l’espace laissé aux automobilistes serait réduit à son strict minimum :
Une alternative aux transports en commun ou à la voiture afin de favoriser la distanciation sociale
Les secteurs les plus fréquentés, desservis par la ligne 13 du métro, les RER A et B, C et D Sud devraient être réalisés en priorité.
Les communes, les départements, mais aussi l’Etat, devront accepter de rogner sur l’espace dévolu au trafic motorisé, et modifier les voiries sur lesquels ils ont des compétences.
En tout, 650 km de pistes cyclables sont en projet.
Pour ce projet, la région Ile-de-France a annoncé être prête à mobiliser pour le “RER Vélo” jusqu’à 300 millions d’euros.