Durant la saison estivale, la montagne est devenue une destination de prédilection pour les vacanciers en quête de fraîcheur et de dépaysement. Toutefois, cette région recèle également des dangers qui peuvent s’avérer mortels pour les randonneurs peu expérimentés. Ainsi, afin de garantir leur sécurité et de réduire le temps d’intervention des équipes de secours, une technologie novatrice a été développée pour la recherche des individus égarés ou blessés en montagne. Il s’agit d’un dispositif qui avait été auparavant employé lors des sports d’hiver et qui est actuellement adapté pour une utilisation en été. Les spécificités liées à l’altitude, au relief et aux éléments météorologiques ont été minutieusement étudiées pour assurer une performance maximale de cet équipement. Explications.
Technologie RECCO : comment retrouver les randonneurs égarés en montagne
La montagne est une destination populaire pour de nombreux vacanciers, mais il peut également y avoir des mauvaises surprises. Pour remédier à cela, une technologie mise en place pour les sports d’hiver commence à être utilisée pour la randonnée, le VTT, le canyoning et le parapente : le système RECCO.
Un radar attaché à un hélicoptère
Les pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) des Hautes-Pyrénées sont désormais équipés et formés pour utiliser cette technologie, qui utilise un radar suspendu en dessous d’un hélicoptère pour repérer les pastilles RECCO sur les vêtements des randonneurs égarés ou blessés. « C’est un petit ‘clac clac’ qu’on ne peut pas confondre avec autre chose », explique Brice Pagès, pilote d’hélicoptère. « Dès qu’on l’a, on part en mode recherche, comme un chien d’avalanche. On va vraiment sectoriser, travailler en boucle ou en croix pour trouver le plus rapidement possible la personne qu’on est venu chercher. » Le pilote affiche sa recherche selon l’intensité du signal émis par les pastilles.
Une zone de recherche large
Grâce à la vitesse et à l’agilité de l’hélicoptère, la zone de recherche est très étendue : « Comme il peut voler à 100 kilomètres par heure, et couvrir une zone au sol de 100 mètres de large, on peut faire des bandes assez larges et surtout dans les zones escarpées ou boisées », explique le brigadier Pierre Foltier.
Une technologie complémentaire avec les méthodes existantes
Les gendarmes et CRS de haute montagne n’abandonnent pas leurs méthodes habituelles pour autant. La localisation par téléphone est notamment privilégiée. Pour l’entreprise qui confectionne cette technologie, plus ils vendent de réflecteurs, plus ils font du business. En contrepartie, tous les appareils de recherche, y compris les plus coûteux, sont mis à disposition gracieusement sous la forme d’un partenariat. Cela rassure les randonneurs et autres sportifs de montagne puisque cette technologie est utilisée en complément des méthodes traditionnelles de recherche.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr