La population locale exprimait son mécontentement vis-à-vis du projet d’ériger une nouvelle tour d’arbitrage sur le lagon de Teahupoo, à Tahiti. Cette construction est appelée à devenir le lieu d’accueil des compétitions de surf pour les Jeux de Paris 2024.
Controverse apaisée sur la construction de la nouvelle tour de juges à Tahiti pour les JO
La polémique concernant la construction de la tour des juges dans le cadre des épreuves de surf des Jeux Olympiques à Tahiti semble se dissiper. Les résidents locaux avaient exprimé leur inquiétude quant à l’impact potentiel du projet sur les fonds marins, allant même jusqu’à manifester plusieurs fois pour s’y opposer. Cependant, un accord a finalement été annoncé le 17 novembre par le gouvernement polynésien, le Haut-Commissariat et Paris 2024 concernant une tour de taille réduite.
Une tour plus respectueuse de l’environnement
En lieu et place de la tour en aluminium de 4,4 millions d’euros précédemment envisagée, avec une canalisation sous-marine de 800 mètres à travers le lagon, la tour des juges pour les épreuves de surf de Paris 2024 sera plus sobre et respectueuse de l’environnement. Son envergure sera « fortement revue et réduite en taille et en poids », permettant de minimiser la profondeur des forages des fondations et de recourir à une barge à tirant d’eau plus faible pour les travaux. Par ailleurs, des solutions temporaires seront adoptées pour le raccordement en eau et électricité, tout en réduisant le nombre de personnes et de matériel présents sur la tour pendant les compétitions.
Conservation des compétitions sans impact majeur sur l’environnement
Bien qu’il ait été envisagé d’installer la nouvelle tour sur les fondations existantes de l’ancienne tour en bois, cette solution n’a pas été retenue en raison de la fragilisation de ces fondations et de l’impact potentiel sur le corail. Finalement, le Gouvernement polynésien, le Haut-Commissariat et Paris 2024 ont indiqué que les fondations de la nouvelle tour seront conçues selon un procédé couramment utilisé en Polynésie pour réaliser des fondations en milieu corallien (forage et micropieux, sans excavation de grande ampleur), minimisant ainsi les impacts sur l’environnement. Selon Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations Paris 2024, cette solution n’engendrera pas de surcoût significatif et profitera des matériaux de la tour actuellement en construction.
source originale : www.francetvinfo.fr
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