Ces fouilles se déroulent au sein d’une investigation initiale liée à des accusations de détournement d’avantages non autorisés, de parti pris et de complicité.
Perquisition de l’Office central de lutte contre la corruption dans les locaux du Comité d’organisation des JO de Paris 2024
L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) a effectué des perquisitions dans les bureaux du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 et de diverses firmes chargées des cérémonies d’ouverture tels que Double2, Ubibene, Obo et Paname4, selon des informations confirmées par une source judiciaire le jeudi 19 octobre et par l’AFP. Ces inspections ont pris fin le mercredi 18 octobre, en soirée.
Enquête sur des accusations de favoritisme et de prise illégale d’intérêts relatives à plusieurs marchés liés aux JO 2024
D’après la même source judiciaire, ces perquisitions sont le résultat d’un examen préliminaire mené par le parquet national financier (PNF) au sujet d’accusations de prise illégale d’intérêts, de favoritisme et de recel ayant trait à plusieurs marchés dans le cadre des Jeux olympiques 2024. Des perquisitions avaient déjà été effectuées au siège du Cojo des JO 2024 et de la Solideo, l’organisme public gérant les chantiers des sites olympiques, dans la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au mois de juin précédent.
Ouverture de deux autres enquêtes préliminaires depuis 2017 et 2022
De surcroît, deux autres investigations préliminaires ont été déclenchées depuis les années 2017 et 2022 pour des allégations de prise illégale d’intérêts et de favoritisme concernant des marchés décernés dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques.
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