Paris 2024: 3 000+ logements étudiants réquisitionnés pour personnel Jeux olympiques

Les élèves hébergés dans les résidences universitaires du Crous qui envisagent de rester dans la région parisienne durant la période des Jeux olympiques se verront « offrir la possibilité de se réinstaller dans un autre logement », confirme le ministère.

Logements étudiants réquisitionnés lors des Jeux Olympiques de Paris

Lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024, plus de 3 000 logements étudiants en Ile-de-France seront réquisitionnés pour héberger le personnel de l’événement, selon une annonce du ministère des Sports le 11 mai. Ce recensement a permis d’identifier près de 18 000 places disponibles pendant cette période, dont environ 3 200 dans les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous). Le personnel concerné inclut les forces de sécurité, les soignants, les secouristes, les chauffeurs d’autobus et les agents de sécurité privée.

Le ministère a assuré que tous les étudiants mettant leur chambre à disposition pendant les Jeux Olympiques, du 26 juillet au 11 août 2024, pourront retrouver un logement à la rentrée universitaire en septembre. Pour ceux qui prévoient de rester en région parisienne durant cette période, un relogement dans une autre résidence leur sera proposé.

Contestation de l’Unef

Le 11 mai, un internaute a publié sur Twitter une capture d’écran d’un e-mail envoyé par le Crous de Versailles informant que la résidence étudiante devra être « vide de tout habitant à compter du 1er juillet 2024 ». En réponse, David Martinez, responsable de la communication du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous), a déclaré que « moins de 7% des résidences franciliennes seraient concernées », et a réaffirmé qu’aucun étudiant ne serait pénalisé.

Cependant, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) s’est dite inquiète quant à la capacité des Crous à ne pas créer de situation défavorable pour les résidents des établissements. Le syndicat étudiant a demandé dans un communiqué que les réquisitions se fassent « uniquement sur les logements où les étudiant·e·s sont parti·e·s volontairement et sans aucune réquisition qui forcerait l’expulsion ou le déménagement ».