Omerta: Un média sans parti pris ou idéologie claire sur la Russie et l’Ukraine?

Le média récemment créé Omerta se revendique être un média impartial. Cependant, ce média a en réalité des orientations idéologiques bien définies, en particulier en ce qui concerne le rôle de la Russie dans le conflit ukrainien.

Apparu récemment dans le monde des médias, Omerta se définit comme un média d’investigation et de reportages sans orientation idéologique prédéfinie. Dans sa version imprimée, Arno Klarsfeld admet que l’Ukraine n’est pas sans responsabilité dans la guerre. Quelques pages plus loin, un autre article soutient que les médias occidentaux diffusent de la propagande favorable à l’Ukraine. Pour promouvoir son média, Charles d’Anjou est interviewé à plusieurs reprises sur les chaînes de télévision russes, réaffirmant cette position. Régis Le Sommier, ancien grand reporter pour Paris Match et directeur de la rédaction d’Omerta, maintient que son média est neutre.

Des prises de position évidentes

Cependant, ce n’est pas le seul sujet abordé : André Bercoff, présentateur sur Sud Radio, régulièrement critiqué pour la diffusion de fausses informations, anime également une émission hebdomadaire. Il a invité Alexandra Henrion-Claude, connue pour ses multiples déclarations trompeuses concernant le Covid. Certains articles publiés sont eux-mêmes erronés, comme celui sur la prétendue légalisation de la zoophilie en Espagne. Lors d’un reportage reprenant la théorie du « grand remplacement » en Tunisie, Farid Smahi, ancien conseiller du Front National en Île-de-France, est présenté comme un simple citoyen. Bien qu’Omerta se revendique sans préjugés, le média affiche des convictions idéologiques manifestes.