Le professionnel originaire d’Italie avait subi des traumatismes notables au visage, le 29 octobre, suite à l’impact d’un objet lancé lors de l’agression par jets de pierres du bus transportant l’équipe lyonnaise à Marseille. Il n’avait donc pas été possible de donner le coup d’envoi du match entre l’OM et l’OL.
Réactions post-incident lors du match OM-OL
L’entraîneur du club de l’Olympique lyonnais, Fabio Grosso, reste encore profondément touché par les incidents survenus lors du déplacement de son équipe à Marseille. Ces graves incidents avaient entrainé le report du match. Un désaccord de taille transparaît sur la décision de la Ligue de football professionnel (LFP) de ne pas sanctionner l’OM après le caillassage des bus de l’équipe découlant du match refusé. Cette décision a provoqué l’indignation de Grosso, qui la considère comme « inadmissible ».
Le champion du monde 2006 se déclare embarrassé par la situation alarmante qui s’est produite à Marseille. Bien qu’Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, ait estimé que le maintien du match à Marseille était la « moins mauvaise option », Grosso a des réserves sur cette déclaration, les souvenirs douloureux récents pouvant se répéter dans le futur. Grosso souligne ainsi : « Pour quelque chose d’inadmissible, il faut prendre une décision forte, ou alors les choses inadmissibles reviendront, et ce sera plus grave, et peut-être que celui à qui cela arrivera ne pourra pas revenir parler. »
Dans cette même dynamique, Corentin Tolisso, le milieu de terrain de l’équipe Lyonnaise, exprime le même malaise que son entraîneur par rapport à la reprogrammation du match. Il ne cache pas son inquiétude quant aux conséquences possibles lors de ce retour prévu à Marseille. « C’est très fou qu’il n’y ait pas de sanction. », s’écrit-il, tout en laissant planer un doute sur la participation de son équipe à ce report.
Charge contre la LFP et la préfète des Bouches-du-Rhône
Vincent Ponsot, le directeur du football de l’Olympique lyonnais, n’a pas manqué lui non plus de formuler des critiques envers la LFP, qu’il accuse de prendre une « décision politique incompréhensible ». Cette dernière fait écho à l’attaque lancée à l’encontre de la préfète des Bouches-du-Rhône suite à ses exigences en termes de sécurisation du bus de l’équipe et des mesures restrictives imposées aux supporters de l’OL. Ponsot déclare avec irrévérence : « Tout ce qui se passe en dehors du stade n’a aucune conséquence », montrant ainsi son désarroi face à cette situation.
Refus de sanctions sportives et demande de neutralité
Ponsot insiste sur le fait que l’OL ne cherche pas à sanctionner sportivement l’OM. « Les joueurs marseillais n’y sont pour rien, on veut jouer sur terrain neutre », affirme-t-il. Son message est partagé par l’entraîneur Grosso, qui rappelle qu’il n’a rien contre l’OM ou ses supporters fidèles, mais condamne fermement l’idée de devoir jouer un match de football dans un bus blindé.
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