Le tournoi de Roland-Garros est arrivé à son terme, marqué par la troisième victoire d’Iga Swiatek et de Novak Djokovic.
Le dimanche 11 juin, Roland-Garros a clôturé en levant le trophée du 23ème titre majeur de Novak Djokovic, un record. La veille, la Polonaise Iga Swiatek remportait, à tout juste 22 ans, son troisième Roland-Garros féminin. Franceinfo : sport dresse un bilan des bons et des moins bons moments de ce tournoi, des qualifications aux événements géopolitiques qui ont fait irruption sur les courts.
A noter…
Un 23e pour Djokovic, pour entrer dans l’histoire
Malgré l’absence de Rafael Nadal, Novak Djokovic a décroché son troisième titre à Roland-Garros, après ceux de 2016 et 2021, portant son total de trophées en Grand Chelem à 23. Ainsi, il est devenu le seul joueur de tennis de l’histoire à atteindre cette barre. Le sacre du Serbe a été construit sans dominer les débats, mais sa capacité à élever son niveau de jeu dans les moments clés, notamment face à Carlos Alcaraz, a été impressionnante.
Iga Swiatek, la nouvelle patronne du tennis féminin
En remportant deux sacres consécutifs (trois au total), Iga Swiatek a réalisé une performance qui n’avait pas été vue dans le tableau féminin de Roland-Garros depuis le triplé de Justine Henin en 2005-2007. La Polonaise s’affirme ainsi comme la référence incontestée sur terre battue, à Paris. Elle a réussi à s’imposer à Roland-Garros en tant que favorite, en ne perdant qu’un seul set, during the final. Après la fin de la règne de Serena Williams, la WTA aurait enfin trouvé une nouvelle reine.
Folle ambiance des qualifications
Le court 14 a été le lieu des moments forts de cette édition, pendant les qualifications. Lucas Pouille et Fiona Ferro peuvent en témoigner. Les deux Français ont réussi à se qualifier pour le premier tour en soulevant les foules sur ce court 14. L’organisation a également ouvert en grand sa billetterie, permettant à 50.000 spectateurs de vivre la semaine durant les qualifications, contre seulement 29.000 l’année dernière.
Points négatifs…
L’hécatombe française
Si les qualifications ont été l’occasion pour les Français de briller, le tableau principal a été un calvaire pour le tennis français. Aucun des 28 joueurs français n’a atteint le troisième tour. Ce résultat désastreux confirme le déclin du tennis français. Chez les juniors, après trois tours, il ne restait plus de représentants français dans les tableaux garçons et filles.
Les huées de la honte
Comme lors de la dernière édition, la géopolitique mondiale et le conflit entre la Russie et l’Ukraine se sont fait sentir sur les courts, dès le premier jour de compétition, avec les huées du public à l’encontre de l’Ukrainienne Marta Kostyuk, qui a refusé de serrer la main de sa rivale Aryna Sabalenka après sa défaite. Daria Kasatkina, une joueuse russe, a également été huée par le public après avoir respecté la décision de son adversaire ukrainienne Elina Svitolina de ne pas saluer les joueuses russes et biélorusses.
Un public indiscipliné
Les remarques de Novak Djokovic en conférence de presse, après avoir été hué lors de son troisième tour face à Alejandro Davidovich Fokina, ont mis en lumière un problème rencontré à plusieurs reprises lors de cette édition : le comportement indiscipliné et irrespectueux de certains spectateurs. Certains y voient une conséquence de la consommation d’alcool, facilitée cette année par la présence de stands de bière express. Toutefois, d’autres joueurs, comme le Français Arthur Rinderknech, soulignent qu’une telle ambiance peut aussi exister dans d’autres tournois, comme en Australie.