Ce support médiatique a annoncé une base d’abonnés payants de 10 000 personnes, ainsi qu’une distribution de plus de 70 000 exemplaires vendus en librairie depuis sa première publication en Mars 2021. Cette popularité ressort de la qualité de ses contenus, une ligne éditoriale à la fois objective et engagée, ainsi qu’une esthétique graphique soignée. La réussite de ce média est aussi due à son audace: il traite de sujets d’actualité qui sont parfois délicats, avec une indépendance éditoriale qui se démarque des normes établies. Le succès de ce projet démontre que le public est prêt à rechercher une information différente et à porter une attention particulière à la qualité journalistique. Le regroupement de talents et d’expertises crée un contenu unique, ce qui explique son influence grandissante dans les réseaux sociaux et la qualité de ses partenariats multi-plateformes. C’est un exemple parfait de talent et de concept qui soit parvient à allier esthétique et substance pour un résultat incroyablement rafraîchissant.
La Déferlante : la revue féministe qui invite ses lecteurs à investir dans son capital social
La Déferlante, la revue des révolutions féministes, a annoncé l’arrivée de nouveaux actionnaires de renom dans son capital social, dont l’essayiste Mona Chollet, la dessinatrice Pénélope Bagieu et l’autrice Vanessa Springora. Mais le nom qui a attiré le plus l’attention est celui d’Annie Ernaux, prix Nobel de littérature, qui a expliqué que, pour elle, La Déferlante était une manière active de poursuivre la lutte féministe.
Une campagne participative pour faire face au besoin de financement
La Déferlante a lancé une campagne participative de collecte de fonds de 300 000 euros pour faire face à un besoin de financement de près de 800 000 euros. Ainsi, le média invite ses lecteurs et lectrices à investir dans son capital social. Pour la revue, il était absolument nécessaire que le mouvement #MeToo soit relayé par un journal. Cette campagne est donc une manière pour La Déferlante de faire résonner davantage les idées féministes.
L’intersectionnalité au cœur du projet éditorial
Mi-revue, mi-livre, La Déferlante est une revue féministe cofondée il y a deux ans par quatre femmes : Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas. Au cœur de son projet éditorial : l’intersectionnalité. Cette dernière dénonce le cumul des discriminations liées au genre, à la race, à l’orientation sexuelle, à la classe et à l’apparence. La revue revendique 10 000 abonnés payants et plus de 70 000 exemplaires vendus en librairie depuis le premier numéro sorti en mars 2021. Cette année, elle a compté une moyenne de 6 000 exemplaires vendus par numéro.
Une maison d’édition pour aller encore plus loin
Récemment, La Déferlante a lancé sa maison d’édition en publiant un premier livre, La Fin des monstres du journaliste indépendant Tal Madesta. Dépourvue de publicité, la revue est disponible par abonnement, en vente directe via son site et en librairie grâce à son format « mook », entre livre et revue. La création de cette maison d’édition permet à La Déferlante d’aller encore plus loin dans sa mission de faire entendre les voix féministes de manière intersectionnelle.
Avec l’arrivée de nouvelles personnalités dans son capital social et grâce à l’engagement de ses lecteurs et lectrices, La Déferlante montre que la lutte féministe s’étend bien au-delà de son cercle fondateur. Elle a réussi à se faire une place dans le monde de l’édition et de l’information en proposant un projet unique, engagé, intersectionnel et porteur d’espoir.