Le 21 juin, Marylise Léon prend la relève de Laurent Berger en tant que leader de la CFDT. Durant ses 11 années de présidence, il a réussi à hisser le syndicat au rang de premier en France et à en faire un partenaire inévitable pour les administrations qui se sont succédé.
C’est un changement de direction qui a pris plus d’un an de préparation. Mercredi 21 juin, Laurent Berger a passé le relais à Marylise Léon à la tête de la CFDT. La nouvelle leader était jusqu’alors la numéro deux de l’organisation syndicale. Durant son mandat, Laurent Berger a réussi à redynamiser la CFDT, qui est maintenant le premier syndicat devant la CGT. Les manifestations contre la réforme des retraites ont été l’une de ses actions les plus marquantes, et son départ est marqué par une hausse des adhésions, avec 45 000 nouveaux membres en 2023.
Créer une « intersyndicale de propositions »
Marylise Léon n’est pas une inconnue pour les militants de longue date. « Ce qui m’a frappé chez elle, c’est sa grande maîtrise technique des dossiers », témoigne l’un d’eux. Au sein de la CFDT, elle a eu la responsabilité de plusieurs dossiers importants, tels que l’assurance chômage ou l’intersyndicale contre la réforme des retraites. Selon Marylise Léon, l’enjeu pour la CFDT et les autres syndicats est de « passer d’une intersyndicale de contestation à une intersyndicale de propositions ».