Le nombre de cétacés à travers le monde se réduit un peu plus. D’un autre côté, le tourisme baleinier connaît un bel essor. Ce type d’écotourisme rencontre un franc succès depuis 2005. Cette année-là, près de 5000 personnes, ont adhéré à cette activité qui représente un chiffre d’affaires avoisinant les 2 millions d’euros, avec une croissance proche de 3% par an, et qui a pour théâtre les côtes françaises de la Méditerranée.Selon Fannie Dubois, secrétaire exécutif du Sanctuaire Pelagos, une aire maritime de 87 500 km2, le parc est composé, selon les saisons, de 150 à 1600 rorquals communs, de 19 600 à 39 000 dauphins bleu et blanc, un millier de grands dauphins, et une centaine de Ziphius ou baleines à bec. Entré en vigueur en 2002, conjointement par la France, l’Italie et Monaco, Pelagos comprend 8 espèces protégées de cétacés.
Un label de qualité pour le tourisme baleinier
Pour pallier à l’amateurisme croissant des opérateurs de whale-watching en herbe, un label international a été mise en place. Ce label est initié par l’Accord sur la conservation des cétacés de la mer Noire, de la Méditerranée, et de la zone atlantique adjacente pour la gestion responsable de cette nouvelle forme de tourisme. Il se nomme High Quality Whale-Watching.
L’association Souffleurs d’écume, une ONG de conservation des cétacés, créée il y a
15 ans, dispense une formation de trois jours, aux opérateurs du tourisme baleinier, sur l’île de Porquerolles dans le Var. Cette formation a pour objectif d’offrir aux opérateurs, une approche globale et respectueuse des cétacés, et leur fournit une certification de valorisation des activités, cite Morgane Ratel, chargée de mission de l’ONG. Durant cette formation, les participants étudient la biologie marine en Méditerranée, le droit de l’environnement, et un code de bonne conduite pour connaître les gestes à accomplir, quant à l’approche des animaux et l’interdiction de la nage avec eux.
Philippe Derain figure parmi la trentaine de participants. Cet opérateur du whale-watching, possesseur du Don du Vent, un ketch de 32 mètres d’intérêt patrimonial et amarré au Vieux Port, face à l’Hôtel de Ville, pratique cette activité à Marseille. Les touristes admirent les cétacés à Porquerolles et à Toulon, et partent à la découverte du monde marin à l’aide de scientifiques.
international a été mise en place. Ce label est initié par l’Accord pour la conservation des cétacés de Méditerranée, de la Mer Noire et de la zone atlantique pour la gestion responsable de cette nouvelle forme de tourisme. Il se nomme High Quality Whale-Watching.
L’association Souffeurs d’écume, une ONG de conservation des cétacés, créée il y a
14 ans, dispense une formation de trois jours, aux opérateurs du tourisme baleinier, sur l’île de Porquerolles dans le Var. Cette formation a pour objectif d’offrir aux opérateurs, une approche globale et respectueuse des cétacés, et leur fournit une certification de valorisation des activités, cite Morgane Ratel, chargé de mission de l’ONG. Durant cette formation, les participants étudient la biologie marine en Méditerranée, le droit de l’environnement, et un code de bonne conduite pour connaître les gestes à accomplir, quant à l’approche des animaux et l’interdiction de la nage avec eux.
Philippe Derain figure parmi la trentaine de participants. Cet opérateur du whale-watching, possesseur du Don du Vent, un ketch de 32 mètres d’intérêt patrimonial et amarré au Vieux Port, face à l’Hôtel de Ville, pratique cette activité à Marseille. A raison de 300 euros par personne et par jour, pendant trois jours, les touristes admirent les cétacés à Porquerolles et à Toulon, et partent à la découverte du monde marin à l’aide de scientifiques.