À quelle date les 300 résidents des bâtiments évacués auront-ils la possibilité de retourner dans leurs logements ? Est-ce que cela sera réalisable à un moment donné ? Effectivement, il est possible que certains édifices affaiblis ne puissent éventuellement pas être préservés.
Des vitres brisées, des murs noircis et peut-être fissurés : les immeubles abandonnés pourront-ils accueillir à nouveau leurs habitants ? Dans le périmètre de sécurité, les autorités ont décidé d’évacuer plus de 300 personnes résidant dans 43 bâtiments autour du 17, rue de Tivoli à Marseille (Bouches-du-Rhône). L’édifice de Jacques Tremlet, un des riverains, n’est qu’à 10 mètres de la zone concernée. Il n’était pas sur les lieux le soir de l’effondrement et n’a donc pas pu retourner dans son appartement. « J’espère que cela ne prendra pas trop de temps », confie-t-il.
« A ce stade, il n’y a pas de bilan à faire »
Les habitants des immeubles fragilisés seront relogés. Si la structure est intacte, il sera nécessaire d’attendre les expertises. Les personnes vivant dans le périmètre des opérations mais plus loin de la zone à risque devraient être les premières à pouvoir regagner leur logement. « À ce stade, il n’y a pas de bilan à faire, il y a juste des diagnostics qui sont posés, bâtiment par bâtiment, par les services des architectes. Et viendra le moment où on pourra faire le bilan de ceux qui pourront réintégrer leur logement ou pas », explique Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille.