Manifestation des éleveurs plein-air à Redon contre la réglementation agricole

Le week-end dernier, dans la ville de Redon, un groupe de deux cents individus a décidé de se mobiliser pour protester contre les normes rigides imposées aux élevages en plein air. Bien que ces règles aient été instaurées pour lutter contre la propagation de maladies animales telles que la grippe aviaire et la peste porcine, les agriculteurs de la région ont soulevé des objections concernant leurs nombreuses contraintes qu’ils estiment être particulièrement restrictives. Avec des slogans criants et des pancartes scandant leur message, ces manifestants ont exprimé leur désir de voir ces normes modifiées afin de mieux prendre en compte les besoins des animaux ainsi que les préoccupations des éleveurs locaux.

Une mobilisation contre les normes de biosécurité imposées à l’élevage plein-air

Environ 200 personnes se sont rassemblées à Redon le samedi 9 septembre 2023 pour dénoncer les normes de biosécurité imposées à l’élevage plein-air pour lutter contre la grippe aviaire et la peste porcine. Les organisateurs, qui ont lancé l’événement sous le nom de « Journée mondiale pour une agriculture normale », sont constitués d’une vingtaine de paysans et de consommateurs d’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan.

Lutter contre « l’industrialisation de leur métier »

Les manifestants se sont réunis devant les halles de Redon pour entendre des éleveurs parler de leurs conditions de travail. Ils ont défilé ensuite, déguisés en cochons et en coqs, pour dénoncer les normes de biosécurité qu’ils considèrent comme « inadaptées et destructrices ». Pour les éleveurs de volailles plein-air, ces normes sont une contrainte, car elles les empêchent de travailler à leur manière. Les éleveurs demandent des adaptations, d’autant plus que les autorités sanitaires estiment que les contaminations dues à la faune sauvage ne représentent que 0,6% du total.

Des normes opposées à un métier paysan

Les éleveurs plein-air de porc sont également confrontés à la même problématique. Le coût financier et environnemental des mesures de biosécurité imposées est considéré comme trop élevé pour les petites exploitations. Les éleveurs se disent frustrés de ne plus pouvoir prendre soin de leurs animaux de la manière habituelle et devoir s’adapter à un environnement industriel.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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