Cédric Fraux, éleveur passionné dans le Sud de l’Isère, se retrouve bien souvent confronté à une difficulté de taille : la prédation du loup sur sa troupe de 300 brebis. Entre insomnies et épuisement, le jeune homme de 34 ans ne peut s’empêcher de ressentir une peur constante face à ce prédateur féroce. Son quotidien est rythmé par des allers-retours incessants dans les champs pour surveiller ses bêtes, et cela au détriment de sa vie personnelle. Tandis que ce prédateur d’une rare sauvagerie gagne progressivement du terrain sur les terres françaises, Cédric ne baisse pas les bras. Déterminé à protéger son troupeau, il témoigne aujourd’hui de la dure réalité qui est la sienne.
Un éleveur en viande attaqué par le loup dans les Alpes françaises
Cédric Fraux est un éleveur en viande basé à Lavaldens en Isère. Depuis 2018, il fait face aux attaques de loup sur son troupeau de 300 brebis. Malgré ses efforts pour protéger ses bêtes, il perd en moyenne 30 brebis par an à cause du loup.
Des mesures pour se protéger
Cédric s’est résolu à poser des filets électrifiés, rentrer son troupeau en bergerie chaque soir et investir dans des chiens de protection pour faire face à la prédation du loup. Les attaques répétées et meurtrières du loup l’ont contraint à s’adapter.
Un combat contre une situation difficile
Cédric Fraux est devenu membre de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles pour lutter contre la prédation du loup. L’éleveur milite pour un comptage précis de la population de loup en France et souhaite que le tir soit autorisé lorsqu’un loup est à proximité d’un troupeau. Cependant, l’association de défense de l’animal Cap Loup s’oppose à son discours et rappelle que 106 loups ont été tués depuis le 1er janvier 2023, soit 20 % d’abattage pour une espèce inscrite sur la liste rouge des espèces menacées en France. Le plan national d’action sur le loup sera dévoilé le 19 septembre prochain.
source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA