Charlie Hebdo, partagé par le joueur le 9 janvier sur Twitter.
Renvoyer pour atteinte à l’image du club
https://twitter.com/Aboujahjah/status/553169081424420864“Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort. Charlie a ridiculisé ma foi et je suis mort en défendant son droit de le faire.”Diffusé par un chroniqueur du quotidien flamandStandaard, Dyab Abou Jahjah, sur Twitter le 8 janvier, ce tweet a causé le renvoi du basketteur du 31 ans de son club qui est l’actuel quatorzième de la ProA.

Un prétexte de licenciement
Mais pour l’avocat du joueur, Romuald Palao, le message partagé par Akin Akingbala n’avait rien d’infâme et le club a juste choisi ce prétexte pour virer un joueur dont il voulait se libérer depuis déjà plusieurs mois. L’affaire a été déféré devant le conseil des prud’hommes de Rouen.«Ce message n’a rien d’infamant. Akin Akingbala est chrétien. Dans son esprit, cela n’avait rien à voir avec la religion. C’était une manière de dire qu’il fallait aussi parler des policiers et pas seulement de Charlie Hebdo.»