Les icônes architecturales françaises face à la menace du changement climatique.

Le Château d’If, résidence devenue célèbre grâce à l’œuvre d’Alexandre Dumas, est malheureusement soumis à la puissance des vagues, qui menacent de le dévorer petit à petit. Mais ce ne sont pas seulement les constructions en bord de mer qui sont en danger, le patrimoine bâti du Gers, avec sa tour de l’église de Saramon, subit également l’assaut de la sécheresse. Les matériaux, fragilisés par une exposition prolongée au soleil et aux vents, se fissurent et se brisent lentement mais sûrement. Et ce n’est pas tout, l’abbaye de Bouillac, située dans un cadre verdoyant de l’Aveyron, est confrontée, elle, à la lente érosion causée par les pluies acides. Le grès rouge de la bâtisse, si robuste autrefois, se dissout sous les intempéries et menace de transformer l’abbaye en ruine. Le temps est notre ennemi commun dans la préservation de notre patrimoine architectural.

Le château d’If menacé par la montée des eaux

Le changement climatique et la montée des eaux ont un impact important sur le château d’If, situé au large de Marseille. Le niveau de la mer a augmenté de 15 centimètres ces dernières années, ce qui rend l’accostage impossible certains jours. Le château doit fermer 180 jours par an, trois fois plus qu’il y a 15 ans, à cause de ce problème. Si rien n’est fait, il sera impossible pour les touristes d’accoster d’ici 2050.

Venise aussi touchée

Le bouleversement climatique entraîne également une menace pour de nombreux autres monuments dans le monde, notamment à Venise et sur l’île de Pâques. Les orages et les sécheresses ont des effets néfastes sur les monuments, comme la tour de l’église de Saramon dans le Gers, qui s’est effondrée en mars 2021. Plusieurs autres monuments en France sont également menacés par la sécheresse, comme l’abbaye de Bouillac dans l’Aveyron, où une fissure est apparue en septembre.

source originale : www.francetvinfo.fr
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