Le verdict choquant : le chêne bicentenaire condamné à mort malgré les protestations !

Les partisans de la préservation du chêne, qui est classé parmi les arbres remarquables, ont entamé des démarches juridiques pour faire obstacle aux derniers travaux nécessaires à la liaison des bâtiments de la résidence Le Clos des Oliviers à Castelnau-le-Lez aux infrastructures d’eau et d’électricité. Toutefois, la demande en référé a été refusée par le tribunal administratif de Montpellier. Ainsi, les travaux pourront reprendre leur cours sans obstruction.

Les défendeurs du chêne avaient longtemps plaidé pour sa sauvegarde, considérant qu’il s’agit d’un symbole inestimable du patrimoine naturel et paysager de la région. Cependant, en dépit de leur attachement à cet arbre majestueux, leur requête n’a pas été acceptée par la justice. Les riverains, quant à eux, attendent avec impatience la fin de la phase de travaux pour pouvoir enfin bénéficier d’une connexion électricité et eau optimale à leurs logements.

La décision du tribunal a enflammé les débats entre les partisans du développement économique et les adeptes de la préservation de l’environnement. Certains estiment que le jugement est une victoire pour le progrès et le bien-être de la communauté, tandis que d’autres le considèrent plutôt comme un recul regrettable pour la biodiversité. Quoi qu’il en soit, les machines vont redevenir bruyantes et la tronçonneuse devra faire son œuvre pour terminer ce chantier crucial. Entre besoin de modernisation et de conservation, le dialogue sur la protection de la nature doit continuer.

Le tribunal administratif de Montpellier rejette la requête de suspension des travaux

Le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la requête en référé des défenseurs du chêne classé remarquable et des propriétaires de l’arbre pour suspendre les travaux de raccordement des constructions du lotissement le Clos des Oliviers à Castelnau-le-Lez aux réseaux d’eau et d’électricité. Les travaux vont donc reprendre malgré les craintes des défenseurs de voir l’arbre subir des dommages irréversibles.

Le caisson en béton inquiète les défenseurs du chêne bicentenaire

Les défenseurs du chêne bicentenaire craignent que le caisson en béton de 100 tonnes posé à trois mètres du tronc ne condamne l’arbre à mourir en empêchant ses racines de se nourrir correctement. Le caisson doit permettre de raccorder les constructions aux réseaux d’eau et d’électricité et sans ce raccordement, les propriétaires des 32 logements ne pourront pas emménager dans leur nouvelle habitation. Les défenseurs suggèrent des alternatives pour sauvegarder l’arbre, mais la Métropole de Montpellier affirme avoir tout fait pour sauvegarder l’arbre, qui serait condamné par l’effet naturel de l’infestation par le grand capricorne.

Un bras de fer qui dure depuis 2014

Le combat pour préserver le chêne bicentenaire remonte à 2014, avec l’opposition des propriétaires de l’arbre à un projet immobilier de 32 logements dans une carrière. La famille Bedos, propriétaire de l’arbre, a contesté le projet jusqu’au conseil d’État, mais a perdu le procès en 2018. Depuis lors, les défenseurs ont multiplié les actions pour préserver l’arbre, bloqué l’accès des camions au chantier et saisi plusieurs fois la justice. L’arbre a finalement reçu la classification nationale d’arbre remarquable en décembre 2020.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA