Lucas, qui a atteint l’âge de seize ans, vient de débuter une nouvelle année scolaire dans un centre adapté. Le centre dans lequel il poursuit sa scolarité fait partie des sept établissements médico-éducatifs gérés par l’Adapei d’Ille-et-Vilaine, qui ouvrent leurs portes pour accueillir jusqu’à 400 jeunes atteints de handicap en cette rentrée de l’année 2023. Un chiffre qui souligne la nécessité de disposer d’infrastructures adaptées pour accompagner les élèves en situation de handicap, d’autant plus que le département d’Ille-et-Vilaine est l’un des territoires les plus sous-dotés en la matière. Ainsi, pas moins de 1 400 jeunes se trouvent actuellement en attente d’une place dans une structure adaptée, témoignant de la nécessité de prendre en compte les besoins de cette population en vue de leur offrir des conditions d’études optimales.
La rentrée de Lucas dans un centre adapté
Lucas, un jeune handicapé âgé de seize ans, a fait sa rentrée dans un institut médico-éducatif géré par l’Adapei d’Ille-et-Vilaine. C’est l’un des sept centres que gère cette association, qui accueille cette année 400 jeunes handicapés. Le département étant l’un des plus sous-dotés de France, il reste 1 400 jeunes handicapés en attente d’une place dans une structure adaptée. Pour Lucas, qui est atteint d’une maladie génétique, cette rentrée est une source de stabilité et de bonheur.
La stabilité de Lucas dans son Institut médico-éducatif
Depuis l’âge de 12 ans, Lucas est accueilli à l’Institut médico-éducatif du Bois-Greffier à Bain-de-Bretagne, qui est proche de son domicile. Pour ses parents, cette solution est une véritable source de soulagement et de sécurité pour leur fils atteint d’une déficience visuelle, moteur et mentale. Les éducateurs sont à l’écoute de Lucas et de sa famille, ce qui permet à ces derniers de se sentir plus sereins.
La situation critique des jeunes handicapés en Ille-et-Vilaine
En Ille-et-Vilaine, l’Adapei-35 gère sept centres qui accueillent 400 jeunes handicapés. Malheureusement, il reste 1 400 jeunes en attente d’une place dans une structure adaptée. Le département est l’un des plus sous-dotés de France, en particulier pour les adultes handicapés. Cette situation contraint les centres à garder les jeunes jusqu’à l’âge de 28 ans pour éviter toute rupture, mais cela n’ouvre pas de places supplémentaires. Les familles sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants et espèrent que le gouvernement prendra des mesures pour solutionner cette situation d’urgence.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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