Si l’Afrique du Sud ne modifie pas sa législation antidopage pour se plier aux prescriptions de son code de 2021, l’Agence mondiale antidopage (AMA) lui a donné jusqu’à vendredi pour effectuer ces changements, sinon elle fera face à des pénalités.
Appel contre les sanctions de l’AMA par l’Afrique du Sud
L’Afrique du Sud a fait appel, le mardi 10 octobre, contre la décision de l’Agence mondiale antidopage (AMA) de la sanctionner pour non-conformité avec le Code mondial antidopage. Les sanctions incluent l’interdiction de hisser le drapeau sud-africain, de participer aux compétitions sous une bannière neutre, sans porter son maillot officiel ou entonner son hymne national durant les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby dimanche, où les Springboks affronteront la France.
Implications sur les événements sportifs mondiaux
Le ministre des Sports, Zizi Kodwa, en conférence de presse, a spécifié que tant que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) n’a pas prononcé sur ce sujet, les événements tels que la Coupe du monde de cricket et de rugby ne seront pas affectés par la suspension du déploiement du drapeau sud-africain. Il a également mentionné que les arguments pour l’appel sont solides et que les sanctions sont injustifiées.
Efforts pour la conformité et les conséquences
Kodwa a exprimé ses regrets quant à l’état d’hystérie inutile créé par l’interdiction de hisser le drapeau national, sanction qu’il juge injuste envers les athlètes et les joueurs. Il a souligné avoir soumis les modifications réglementaires nécessaires au conseil des ministres la semaine précédente, demandant une procédure accélérée pour se conformer au nouveau code pour l’anticipation effective en 2021. L’Afrique du Sud et les Bermudes sont les seuls pays à ne pas avoir encore ajusté leur législation nationale à ce code, d’après l’organisation antidopage basée à Montréal. L’AMA leur a donné jusqu’à vendredi pour se conformer à la régulation antidopage de leur pays.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA