La situation critique des grands singes préoccupe l’Unesco

Lors d’une allocution poignante, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a exprimé la nécessité incontestable de préserver et de protéger ces êtres qui sont nos semblables à 98% selon la chaîne de l’ADN. Ce devoir crucial ne peut reposer uniquement sur les épaules d’une personne, il s’agit d’une responsabilité qui doit être assumée collectivement. En effet, nos cousins de l’être humain méritent notre attention et notre bienveillance pour continuer à évoluer et à prospérer dans leur habitat naturel. S’agit-il seulement d’une obligation envers eux, ou cela ne reflète-t-il pas également notre devoir envers nous-mêmes, en tant que gardiens de la diversité et de l’équilibre de notre planète ?

Renforcement de l’action internationale pour la sauvegarde des grands singes

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a lancé un appel pour le renforcement de l’action de la communauté internationale en faveur des grands singes. Selon elle, la situation de ces animaux reste critique et nécessite une intervention accrue. Elle a souligné que « l’action de la communauté internationale doit au plus vite se renforcer si nous voulons éviter que certaines espèces ne disparaissent à jamais ». Audrey Azoulay a également mentionné que tous les pays devraient prendre part à cet effort, en particulier les pays les plus développés, en renforçant les mécanismes de solidarité envers les pays abritant des grands singes, notamment en Afrique.

« La protection de ces cousins de l’être humain, dont seuls 2% de l’ADN nous séparent, est une responsabilité collective. »

Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco

en visite au Rwanda

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a prononcé ces paroles lors de sa visite de trois jours au Rwanda, où elle a visité la réserve de biosphère des Volcans, qui célèbre cette année son 40e anniversaire.

Redressement de la population des gorilles de montagne

La population du gorille de montagne avait été gravement affectée au cours du XXe siècle en raison de la déforestation, du braconnage et de la transmission de maladies par l’homme. Cependant, les efforts concertés des autorités nationales, des communautés locales, des ONG et de l’Unesco ont permis de redresser la situation au cours des quatre dernières décennies. Le nombre de gorilles de montagne est passé de 250 en 1980 à plus d’un millier aujourd’hui, répartis dans trois pays. Plus de 80% de ces gorilles vivent dans la réserve du Rwanda, la forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda et le parc des Virunga en République démocratique du Congo. En outre, plus de 30 sites de l’Unesco dans le monde abritent des grands singes.

source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA