La ménopause chez les femelles chimpanzés : une découverte surprenante des scientifiques

Les résultats de ces études, récemment parus dans la prestigieuse revue scientifique « Science », apportent une perspective inédite sur l’évolution du phénomène de la ménopause propre aux femmes. Cette découverte ouvre de nouvelles possibilités d’interprétation et de compréhension de ce processus biologique. En effet, ces chercheurs ont réussi à mettre en évidence des éléments clés qui permettent d’éclairer les véritables mécanismes à l’œuvre derrière la ménopause et son évolution au fil du temps. Ce précieux apport de connaissances enrichit notre vision du fonctionnement complexe du corps féminin et permet d’envisager de nouvelles pistes de recherche dans le domaine de la santé et de la reproduction. Grâce à ces avancées scientifiques, il devient possible de mieux appréhender les variations individuelles et les facteurs environnementaux qui jouent un rôle crucial dans la survenue de la ménopause. En somme, cette étude révolutionnaire nous offre une vision totalement renouvelée de la ménopause et ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la biologie reproductive féminine.

Les chimpanzés ajoutés à la liste des espèces connaissant la ménopause

Une nouvelle étude publiée dans la revue Science révèle que les chimpanzés doivent être ajoutés à la liste des espèces connaissant la ménopause, qui n’était jusqu’ici connue que chez les humains et certaines espèces de cétacés. Les chercheurs affirment que cette découverte offre un nouvel éclairage sur l’évolution de la ménopause chez les femmes.

« Les chimpanzés sont étudiés dans la nature depuis longtemps, et on pourrait croire qu’il n’y a plus rien à apprendre d’eux », déclare Kevin Langergraber, co-auteur de l’étude. « Je pense que cette étude nous montre que ce n’est pas vrai. »

Une explication possible avec le rôle des grands-mères

La majorité des mammifères femelles continuent d’avoir des petits jusqu’à la fin de leur vie, contrairement aux femmes qui connaissent un déclin dans la production d’hormones reproductives, aboutissant à la ménopause vers l’âge de 50 ans. Chez certaines espèces comme les orques ou les narvals, les femelles vivent également longtemps après la fin de leur période de reproduction.

Les scientifiques avancent l’hypothèse du rôle des grands-mères dans cette évolution. Les femelles qui ne peuvent plus se reproduire auraient ainsi plus de temps et d’énergie à consacrer à leurs petits-enfants, ce qui augmenterait leurs chances de survie et de réussite.

Les chimpanzés vivent 20% de leur vie sans capacité reproductive

Pour leur étude, les chercheurs ont étudié les taux de fertilité et de mortalité de 185 femelles chimpanzés dans le parc national de Kibale en Ouganda. Ils ont calculé un indicateur pour déterminer le temps moyen de la vie adulte passé après avoir perdu la capacité de se reproduire. Les résultats montrent que les femelles chimpanzés vivent en moyenne 20% de leur vie adulte après la fin de leur période reproductive, soit un peu moins que les femmes humaines.

Des similitudes hormonales entre les chimpanzés et les femmes en période de ménopause

Pour exclure la possibilité que la stérilité soit causée par une maladie chez les femelles chimpanzés, les chercheurs ont également étudié leur statut hormonal. Ils ont prélevé des échantillons d’urine de femelles à différents stades de leur capacité reproductive et ont observé des similitudes avec les femmes humaines en période de transition ménopausique.

Une nouvelle hypothèse remettant en question l’explication de la grand-mère

Les scientifiques proposent deux interprétations pour expliquer ces observations. La première suggère que les chimpanzés de cette population évoluent dans des conditions anormalement favorables, sans prédateurs ni maladies, ce qui leur permet de vivre plus longtemps après la fin de leur période reproductive. La seconde hypothèse est que cette population n’a pas été influencée par des changements provoqués par les humains, remettant ainsi en question l’explication de la grand-mère.

En effet, chez les chimpanzés, les femelles quittent leur communauté d’origine tandis que les mâles restent et se reproduisent avec de multiples partenaires. Par conséquent, les grands-mères maternelles sont absentes et les grands-mères paternelles ne savent pas quels sont leurs petits-enfants. Cette hypothèse ne s’applique donc pas aux chimpanzés.

source originale : www.20minutes.fr
mode d’écriture : automatique par IA