« Joignons-nous pour préserver nos boîtes de bouquinistes à Paris ! », lance le président de l’association culturelle. JO 2024.

Jérôme Callais se positionne fermement contre la décision prise par la préfecture de police de Paris de retirer les boîtes des bouquinistes dans le cadre des Jeux olympiques de Paris. En effet, cette décision est justifiée par une raison de sécurité qui n’est pas du goût de Monsieur Callais. Ce passionné de livres et de littérature considère que les boîtes des bouquinistes font partie intégrante du patrimoine culturel de Paris. Pour lui, retirer ces boîtes est une grave atteinte à la mémoire de la ville et de ses habitants qui les ont vues dans les rues depuis des décennies. Jérôme Callais estime également que cette décision n’est pas une mesure de sécurité efficace, car il suffirait de renforcer la surveillance plutôt que de supprimer complètement la présence des bouquinistes. Aussi, il ne peut s’empêcher de penser que cette décision est avant tout motivée par les Jeux Olympiques et leur impact sur Paris plutôt que par des enjeux sécuritaires réels. Jérôme Callais n’est pas le seul à défendre les bouquinistes, de nombreux habitants de la ville et personnes attachées à son patrimoine rejoignent sa cause. Une pétition a même été lancée pour s’opposer à cette décision et préserver cette tradition si chère aux yeux des parisiens.

Les bouquinistes parisiens refusent de déménager pour la cérémonie d’ouverture des JO 2024

Les bouquinistes parisiens ne sont pas contents. En effet, la préfecture de police de Paris a demandé à ces derniers de retirer les boîtes situées dans le périmètre de protection mis en place pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024. Cette demande a été faite pour des raisons évidentes de sécurité. Cependant, Jérôme Callais, président de l’Association Culturelle des Bouquinistes de Paris et bouquiniste sur les quais de Seine, ne voit pas les choses de cette façon.

Une décision incompréhensible

Selon Jérôme Callais, la préfecture de police de Paris a décidé de retirer les boîtes sans avoir compris l’enjeu. Il évoque un sentiment de colère, de stress, d’inquiétude et d’angoisse. Il estime que cette décision est incompréhensible et que les bouquinistes ne devraient pas être évincés.

Il est vrai que les boîtes des bouquinistes sont un symbole majeur de Paris. Les bouquinistes sont présents sur les quais de Seine depuis 450 ans et ils ont toujours été très appréciés par les parisiens et les touristes. Les boîtes des bouquinistes font partie du patrimoine de la ville de Paris et on peut comprendre pourquoi les bouquinistes sont si attachés à leur présence sur les quais de Seine.

Un périmètre qui ne représente même pas 1/10ème des quais hauts disponibles

La mairie de Paris avait pourtant proposé une alternative, qui consisterait à laisser les boîtes sur place, puis faire venir le déminage. Les boîtes seraient scellées et fermées pendant les sept jours qui précédaient la cérémonie, et on ne pourrait pas les ouvrir pendant les Jeux. Cette solution a été entérinée par la très grande majorité des bouquinistes via le questionnaire de la mairie.

Malgré tout, la préfecture de police de Paris a maintenu sa requête, ce qui a fortement déplu aux bouquinistes. Jérôme Callais fait remarquer que les boîtes ne sont pas situées sur l’intégralité des quais, mais sur une petite partie de ces derniers. Il estime donc que la demande de la préfecture n’a pas de sens. Il est également important de noter que les boîtes des bouquinistes sont très fragiles et que certaines n’ont pas été bougées depuis 30, 40 voire 70 ans.

En somme, les bouquinistes parisiens ne veulent pas que leurs boîtes soient enlevées pour la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Ils estiment que les boîtes devraient être protégées et non évincées. Ils proposent même des solutions alternatives, telles que l’emballage des boîtes dans une bâche ou la décoration de ces dernières par des artistes. Il est donc important que la préfecture de police de Paris écoute et prenne en compte leurs revendications.