Plus d’un mois s’est écoulé depuis l’incident survenu à Toulouse (Haute-Garonne) lors de la fête de la musique impliquant trois personnes accusées d’avoir agressé des élus locaux. Le parquet de la ville a requis une peine de prison allant de trois à six mois avec sursis à l’encontre des prévenus. La décision finale ne sera pas connue avant le 28 septembre, après délibération. Bien que les faits aient eu lieu il y a plus d’un mois, l’affaire a continué de susciter l’intérêt des médias locaux et nationaux, qui ont rapporté les développements du procès avec attention. La requête du parquet ne marque cependant pas la fin de l’affaire, car les parties concernées pourront faire appel de la décision, prolongeant ainsi le temps nécessaire pour que la justice soit rendue dans cette affaire.
Des militants d’extrême gauche accusés d’agression envers des élus toulousains
Le 21 juin dernier, lors de la fête de la musique à Toulouse, des élus municipaux ont été agressés par des militants d’extrême gauche. Après plus d’un mois d’enquête, le parquet de Toulouse a requis des peines de prison avec sursis et une interdiction de manifester à l’encontre de trois prévenus, tandis qu’une quatrième personne a été relaxée. Le procès de cette affaire a été reporté au 28 septembre.
Les peines requises par le parquet de Toulouse
Le principal protagoniste de cette agression est accusé d’avoir insulté, bousculé et jeté des projectiles envers Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et d’autres élus municipaux. Le parquet a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une interdiction de manifester pendant deux ans. Pour les deux autres accusés, l’un a été poursuivi pour outrage à personne dépositaire de l’ordre public et a vu le parquet réclamer trois mois de prison avec sursis, tandis que l’autre a été accusé d’avoir refusé des tests biologiques et a vu le parquet réclamer une peine de six mois de prison avec sursis supplémentaire. Ils sont également sous le coup d’une interdiction de manifester pendant deux ans. Le parquet a par ailleurs requis plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts pour les parties civiles, dont une adjointe municipale blessée à l’épaule lors de l’agression.
Une cinquième personne bientôt jugée par le tribunal des enfants
Les quatre prévenus ont un casier judiciaire vierge et sont tous militants d’extrême gauche. Ils étaient accompagnés d’une cinquième personne, une adolescente originaire du Tarn-et-Garonne, qui sera jugée par le tribunal des enfants pour les mêmes faits que ses camarades. L’ensemble des prévenus restent en liberté jusqu’au jugement, attendu pour le 28 septembre prochain.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr