Jérôme Kerviel est écroué à la prison de Nice où il commence à purger sa peine de trois ans ferme pour avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros à la Société Générale.
Interpellé une fois la frontière franchie
C’est en marche pour rentrer en France de l’Italie que Jérôme Kerviel à été interpellé, tout juste après avoir franchi la frontière franco-italienne, par la police à Menton, dimanche à minuit pile. Au terme d’un parcours pédestre en Italie, l’ex-trader, est actuellement en détention à la prison de Nice où « Il a été affecté à la maison d’arrêt de Nice, jusqu’à nouvel ordre » d’après Eric Bedos, le procureur de la ville.
En approchant de la frontière dimanche soir, entouré de caméras et de ses soutiens, Jérôme Kerviel avait déclaré « Aujourd’hui je n’ai pas perdu, j’ai passé une magnifique journée auprès des miens, aujourd’hui je suis heureux, je suis libre, je me rends à la police et à la justice. » Et ce après des jours de débat médiatique où l’ex-trader refusait de rentrer en France pour purger sa peine tant que le président Hollande n’offrirait pas l’immunité en faveur des témoins dans son dossier.
Les réactions suscitées par l’arrestation de Kerviel
Suite à son arrestation, les soutiens de Jérôme Kerviel étaient désemparés, parmi lesquels on trouve le père Patrice Gourrier qui commente la situation d’un simple mot, « C’est violent ». Face à cette affaire très médiatisée, les personnalités politiques donnent également leurs avis, à l’exemple de Jean Luc Mélenchon. En effet, sur le plateau de BFMTV dimanche soir, il a déclaré que Jérôme Kerviel « est innocent, donc on le soutient. »
D’un autre côté, on retrouve ceux qui sont loin de ressentir de la sympathie pour le cas de cet ex-trader, comme le juge Sapin qui ne mâche pas ses mots et déclare « M. Kerviel est un délinquant et un délinquant condamné par la justice française pénalement (…) C’est un escroc. »