GCHQ) surveille de près les journalistes du monde entier et aurait même intercepté les mails de ces derniers.
Les journalistes, une menace à la sécurité
L’information révélée par The Guardian lui a été transmise par Edward Snowden, un ancien employé de la National Security Agency américaine. En effet, grâce à des documents fournis par l’informaticien américain, le quotidien rapporte que des
journalistes travaillant pour des organes de presses américains, britanniques et français tels que le New York Times, le Washington Post, le Monde, la BBC et Reuters entre autres seraient
espionnés par le
GCHQ. De ce fait, près de 70 000 courriers électroniques, allant de simples communiqués de presse jusqu’aux discussions, en passant par des articles en cours de rédactions se retrouvent actuellement entre les mains des
services de renseignements britanniques.
Cette surveillance électronique des
journalistes fait suite à une évaluation des risques réalisée par le
GCHQ et qui estime que les
journalistes d’investigations représentent une « menace potentielle » pour la sécurité, au même titre que les terroristes et les hackers.]]>