Interdiction de la pêche d’un mois sur la côte atlantique pour protéger les dauphins face à leur forte mortalité

Suite à une décision du Conseil d’Etat, il a été décrété une interdiction qui ne rencontre pas pour autant l’approbation des ONG. Ceci étant dit, il convient de souligner que ce nouveau texte ne parvient en aucun cas à satisfaire ces dernières, qui expriment leur désaccord et leur mécontentement face à une mesure qu’ils jugent insuffisante. Malgré les multiples discussions et négociations qui ont eu lieu, le consensus n’a pas été atteint, laissant place à un profond sentiment de frustration et d’incompréhension au sein de ces organisations engagées dans la défense des droits de l’homme et de l’environnement. L’interdiction en elle-même ne suffit pas à convaincre les ONG de la volonté des autorités de véritablement prendre en compte leurs préoccupations, les laissant ainsi avec un goût amer de démarche inachevée. Par ailleurs, les critiques et les revendications de ces organisations ne concernent pas seulement le contenu du nouveau texte, mais également le processus de décision qui a abouti à cette interdiction. Elles reprochent une opacité et un manque de transparence, remettant en question la légitimité et l’équité de cette mesure. Ainsi, les ONG continuent leur combat, résolues à faire entendre leur voix et à obtenir une véritable prise en compte de leurs préoccupations par les décideurs politiques. Le dialogue est ouvert, mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour parvenir à un compromis qui satisfasse à la fois les autorités et les ONG, et qui réponde aux enjeux cruciaux auxquels notre société fait face.

L’interdiction de pêche pour protéger les dauphins

À la suite d’une décision du Conseil d’État, la France a annoncé une période d’interdiction de pêche d’un mois dans le but de préserver la population de dauphins dans le golfe de Gascogne. Cette mesure vise à limiter les captures accidentelles et les décès de dauphins lors des opérations de pêche. Publiée dans le Journal officiel, l’arrêté établit une fermeture temporaire de la pêche du 22 janvier au 20 février, de 2024 à 2026. Il s’agit de la première application d’une telle fermeture spatio-temporelle de l’activité de pêche pour faire face aux échouages massifs de cétacés pendant la période où les captures sont les plus fréquentes.

Les critiques des ONG

Cependant, les ONG ne sont pas satisfaites de ce nouvel arrêté. L’association France nature environnement critique la lecture sélective des recommandations scientifiques et estime que la fermeture d’un mois ne réduira les captures accidentelles que de 17% alors que trois mois permettraient une réduction de 44%. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a déjà annoncé son intention de saisir à nouveau le Conseil d’État pour contester cette mesure.

Les chiffres alarmants des échouages de dauphins

Entre décembre et avril dernier, l’observatoire Pelagis a recensé 1 380 échouages de petits cétacés sur le littoral atlantique. Ces chiffres sont d’autant plus préoccupants que la plupart des cadavres coulent ou sont emportés au large, ce qui signifie que le nombre réel de dauphins décédés est probablement bien plus élevé. L’organisme estime qu’en 2011-2012, la population de dauphins dans le golfe de Gascogne était d’environ 200 000 individus.

source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA