L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour soutenir les médecins dans la détection des maladies et la sélection du traitement approprié pour chaque individu. Cependant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car les médecins ne seront jamais remplacés par des ordinateurs. Le médecin et journaliste Damien Mascret l’a affirmé lors de son intervention sur le plateau du journal télévisé du 19/20, le jeudi 18 mai.
L’intelligence artificielle a le potentiel de transformer la médecine, notamment en ce qui concerne les diagnostics difficiles à poser. « On recense plus de 8 000 maladies rares et de nouvelles sont découvertes chaque semaine. Comment un médecin peut-il les connaître toutes ? », s’interroge le docteur et journaliste Damien Mascret lors d’une intervention sur le plateau du 19/20, le jeudi 18 mai. Les IA pourront également permettre des diagnostics plus précoces. « Récemment, une IA a réussi à diagnostiquer la maladie de Parkinson à partir d’une simple goutte de sang, 15 ans avant l’apparition des premiers symptômes », explique le médecin.
Les médecins restent indispensables
L’intelligence artificielle pourrait également contribuer à améliorer les traitements médicaux. « En réanimation par exemple, une IA a appris à partir de plus de 3 000 dossiers de patients et a démontré sa capacité à suivre simultanément 277 paramètres d’un patient, afin d’optimiser son traitement heure par heure », rapporte Damien Mascret. Les IA peuvent également aider à déterminer quand commencer ou arrêter un traitement, des décisions souvent délicates en réanimation. Toutefois, l’intelligence artificielle ne remplacera pas les médecins. « L’aspect humain des soins, l’attention portée à l’autre, l’empathie, la prise en compte de la fragilité des patients : tout cela est irremplaçable », insiste Damien Mascret.
Les médecins travailleront en collaboration avec des intelligences artificielles, avec lesquelles ils pourront échanger des informations et qui fonctionneront comme des assistants numériques très performants. Cependant, « la décision, et donc la responsabilité, restera entre les mains des médecins », conclut le docteur.
Nos sources
IA en médecine (en anglais)
IA en réanimation (en anglais)