Insolite : Bouger à Angoulême coûte cher selon le nouvel arrêté municipal ! Polémique

Le passage en question est lié à une prise de décision de la part de l’administration municipale. En effet, celle-ci a récemment émis un arrêté pour s’attaquer aux « groupes d’individus alcoolisés ». Désormais, les individus qui ont l’habitude de squatter les espaces publics, tels que les trottoirs ou encore les bancs, risquent une amende de 35 €. Cette mesure n’est toutefois pas sans susciter certaines critiques. L’opposition politique n’hésite pas à mettre en cause la décision de la municipalité et prévoit même de contester cet arrêté devant le tribunal administratif dans les jours à venir.

Arrêté municipal à Angoulême pour lutter contre les abus de l’espace public

Depuis le 11 juillet dernier, la ville d’Angoulême a pris un arrêté municipal pour réguler l’occupation de l’espace public. Selon cet arrêté, toute occupation abusive et prolongée par des individus regroupés, peu mobiles, générant des nuisances sonores, dégradations ou menaces et perturbant la tranquillité des passants ou des riverains sera passible d’une amende de 35 €.

L’adjoint à la sécurité, Jean-Philippe Pousset, indique que cet arrêté ne vise pas les jeunes qui font la fête mais cible principalement les marginaux faisant du tapage nocturne, des quêtes auprès des passants ou occupant abusive les trottoirs et les bancs. Les commerçants saluent cette initiative, tout en regrettant que les contours de cet arrêté ne sont pas suffisamment clairs.

Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité dans la ville. Les élus d’opposition jugent que cet arrêté est beaucoup trop large et laisse trop d’arbitraire dans la décision de déterminer qui abuse ou pas de l’espace public. Ils ont prévu de déposer un recours devant le tribunal administratif dans les prochains jours.

Cet arrêté est applicable du lundi au dimanche de 10 h à 21h de novembre à mars et de 10 h à 2 h d’avril à octobre. En cas de non-respect, les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 150 € en cas de récidive.

source originale : La Pause Info.fr