Pas moins de 24 zones sont submergées et environ 17 000 citoyens sont évacués, d’après les autorités ukrainiennes, à la suite de l’assaut perpétré sur un barrage d’hydroélectricité situé dans le district de Kherson, au sud de la nation, le mardi 6 juin.
Le mardi 6 juin, l’eau continue de monter des deux côtés du fleuve Dniepr. Les cygnes ont même envahi les rues de Kherson (Ukraine), une ville sous contrôle ukrainien. Les Ukrainiens sont convaincus que Moscou est responsable de la destruction d’un barrage hydroélectrique de trois kilomètres de long, qui alimente une centrale électrique.
Chaque camp impute la responsabilité de l’attaque à l’autre
D’après les Ukrainiens, les Russes auraient détruit le barrage dans le but d’inonder la plaine située au sud de Kherson, et ainsi empêcher une contre-attaque. Tout au long de la journée, des secouristes ukrainiens ont évacué les habitants qui résident encore dans la zone. Ils doivent fuir une fois de plus, mais cette fois-ci, ce n’est pas à cause des bombardements. Les Russes, quant à eux, accusent les Ukrainiens d’avoir mené l’attaque. Selon eux, le but serait de priver la Crimée d’eau, car un canal reliant le barrage à la péninsule assure l’approvisionnement en eau.
Une autre préoccupation concerne la centrale de Zaporijia. L’eau provenant du barrage sert à refroidir les réacteurs et, d’après Kiev, il y aurait un risque d’accident majeur. Cependant, les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique sont plus rassurants.