La diminution des ventes dans les supermarchés est de 9% sur une période d’un an. Les consommateurs diminuent leurs achats puisque les prix des produits sont devenus trop élevés.
Le coût des courses alimentaires ne cesse d’augmenter. En raison de l’inflation, les prix montent en flèche, tandis que les ventes s’effondrent : -5% au premier trimestre en volume sur un an et jusqu’à -9,2% fin mars, comparé à la même période en 2022. Un chauffeur-routier éprouve des difficultés à joindre les deux bouts. « On achète réellement ce dont on a besoin, rien de plus« , affirme-t-il. La baisse des achats est perceptible dans tous les secteurs : -18,3% pour les produits d’épicerie salée, -26,4% pour les aliments à base de céréales, -17% pour les articles d’entretien, et -36,6% pour les soins des mains et lèvres.
Le secteur du poisson particulièrement affecté
Dominique Schelcher, président de Système U, s’inquiète de la chute drastique des ventes de certains produits frais, comme le poisson. « Les magasins U en milieu rural proposent de nombreux articles de jardinage et de plein air. On constate un sérieux ralentissement pour ces produits, car ils ne sont pas jugés essentiels à court terme », déclare-t-il sur BFMTV le 30 mars dernier. Les acteurs de la grande distribution appellent urgemment à l’ouverture de négociations avec les industriels.
