La société Valdunes risque de fermer suite à la déclaration du retrait de son actionnaire. Les employés et les représentants politiques s’unissent pour déterminer une alternative viable.
Samedi 13 mai, environ 300 personnes ont protesté dans les rues de Trith-Saint-Léger, dans le Nord de la France, où se trouve l’un des deux sites de l’entreprise Valdunes. Valdunes, le dernier fabricant français de roues et d’essieux pour les trains, les tramways et les métros, est menacé de fermeture après que les actionnaires chinois ont annoncé leur retrait complet au début du mois. Les employés et les responsables locaux sont mobilisés, dont Xavier Bertrand, Sébastien Chenu et Fabien Roussel.
Les syndicats demandent l’intervention de l’État
Le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, suit de près la situation. « La priorité à court terme est que l’actionnaire continue à soutenir l’entreprise jusqu’à la fin de l’année […] et nous allons profiter de cette période pour chercher un repreneur et nous ferons tout notre possible pour en trouver un », a-t-il déclaré. Pour l’instant, les employés des deux sites situés dans le nord de la France sont en grève illimitée.