Malgré les appels de l’Union Européenne, de la France et de l’Australie, l’Indonésie persiste et signe en annonçant vers 17 heures GMT que neufs condamnés seront exécutés dans la nuit de mardi à mercredi.
Huit étrangers et un Indonésien
A quelques heures du peloton d’exécution, le procureur général, Muhammad Prasetyo, a déclaré que « L’exécution de neuf condamnés aura lieu après minuit ». Parmi les condamnés, quatre Nigérians, deux Australiens, un Brésilien, une Philippine et un Indonésien qui ont tous été condamnés pour trafic de drogue. Peu après minuit, soit 19 heures à Paris, les neuf détenus seront attachés à un poteau avant d’être fusillés, comme c’est traditionnellement le cas dans cette partie du monde. Après la confirmation de leur exécution en Indonésie, ce 28 avril, la mère d’un des détenus de supplier « Je demande au gouvernement de ne pas le tuer. S’il vous plaît, président, ne le tuez pas ». Une supplique qui a résonné dans le vide puisque le programme demeure maintenue.
Alors qu’il aurait dû être mené au peloton d’exécution ce jour, pour trafic de drogue également, le sort de Serge Atloui, le Français de 51 ans, est en suspens suite à son dernier recours en justice. Malgré ce répit, cependant, le porte-parole du parquet général indonésien, Tony Spontana, d’assurer que si sa demande est rejetée, il sera exécuté seul dans peu de temps.