Avec l’accélération du changement climatique, il est devenu essentiel d’augmenter le nombre de pompiers formés pour combattre les incendies de forêt en France, car aucune région n’est plus épargnée par ce danger. Prenons l’Alsace par exemple, où l’on a recensé 500 débuts d’incendie en 2022.
Dans les collines de Cernay (Haut-Rhin), une quarantaine de pompiers du département suivent une formation sur les feux de forêt. Le premier exercice de la journée consiste à affronter un incendie fictif. Deux groupes de huit pompiers entament leur montée. Le terrain est escarpé et l’ascension éprouvante. Bien qu’il ne s’agisse que d’un exercice, les pompiers en formation réalisent déjà la difficulté d’intervenir en milieu forestier. « On s’est un peu préparé avant de venir, mais la réalité sur le terrain est différente », confie le sergent-chef Michaël Schaerer, pompier d’Ottmarsheim.
Le feu de forêt, une spécialité encore méconnue
L’année dernière à Ménil (Vosges), les pompiers ont dû lutter contre les flammes pendant 48 heures consécutives. Par ailleurs, les incendies ont proliféré en 2022, avec plus de 500 départs de feu répertoriés dans le seul département du Haut-Rhin. Pour faire face à ce phénomène, 350 pompiers sont formés, soit environ 7% des effectifs.
Pour anticiper les défis à venir, il est essentiel d’accélérer la formation. C’est pourquoi les pompiers haut-rhinois organisent trois sessions par an. Très prisée, cette formation pratique et théorique ne dispose que de 40 places, ce qui ne permet pas de répondre à toutes les demandes. Pour l’instant, la gestion des feux de forêt est considérée comme une spécialité, mais le réchauffement climatique impliquera inévitablement qu’elle devienne une compétence de base pour tous les pompiers d’Alsace.
Dans les hauteurs de Cernay (Haut-Rhin), une quarantaine de pompiers du Haut-Rhin sont en formation feu de forêts. Le premier exercice de la matinée : partir à l’assaut d’un feu fictif. Deux colonnes de huit pompiers démarrent leur ascension. Le dénivelé est important, l’ascension épuisante. Ce n’est qu’un exercice, mais les pompiers en formation mesurent déjà la difficulté d’intervenir en forêt. « Avant de venir, on s’est un peu préparé, mais la réalité du terrain est autre », déclare le sergent-chef Michaël Schaerer, pompier d’Ottmarsheim.
Le feu de forêt est pour l’instant considéré comme une spécialité
L’an dernier au Ménil (Vosges), les pompiers ont dû se battre contre le feu durant 48 heures d’affilée. Et les incendies se sont multipliés en 2022. Plus de 500 départs de feu ont été recensés dans le seul département du Haut-Rhin. Pour y faire face, 350 pompiers sont formés, c’est à peine 7% des effectifs. Pour répondre aux défis de demain, les pompiers haut-rhinois organisent trois formations par an. Très appréciée, cette formation pratique et théorique ne dispose que de 40 places, insuffisantes pour répondre à toutes les demandes. Le feu de forêt est pour l’instant considéré comme une spécialité, mais avec le réchauffement climatique, il fera nécessairement partie de la formation de base de tous les pompiers d’Alsace.