Les provinces du Canada, telles que le Québec et la Nouvelle-Écosse, sont actuellement dévastées par des incendies. Bien que les régions concernées soient faiblement peuplées, les courants de vent entraînent la fumée jusqu’aux États-Unis. Ainsi, à New York, la situation de la pollution de l’air est si grave qu’il est recommandé de rester à l’intérieur de son domicile.
Depuis le mardi 6 juin, la ville de New York (États-Unis) est enveloppée d’un épais nuage de fumée, causant du désagrément aux résidents. Inès Delpech, une étudiante française vivant à New York, témoigne: « On ressent beaucoup plus de poussière que d’habitude […]. Mes narines sont bouchées. Il y a certains éléments de la ville qui sont généralement visibles, mais aujourd’hui, ils ne le sont plus. »
Des records de pollution
Les établissements scolaires de la métropole n’ont pas fermé leurs portes, cependant, le maire Eric Adams a annulé toutes les activités publiques en extérieur. Il a également conseillé aux citoyens de « réduire autant que possible leurs activités en plein air ». Ce sont les fumées des feux de forêt qui touchent actuellement le Canada voisin, notamment dans les régions du Québec et de la Nouvelle-Écosse, qui sont responsables de cette situation. Les régions canadiennes touchées par ces incendies sont peu peuplées, mais les vents soufflent la fumée vers les États-Unis, engendrant des niveaux de pollution sans précédent.