Immigration : Fermeté pour garantir paix sociale, selon secrétaire générale de LR

Dans le « Journal du Dimanche », Les Républicains ont présenté deux propositions législatives concernant l’immigration dans le but de « récupérer la maîtrise » dans ce domaine.

« Seule la fermeté peut garantir la paix sociale. » Annie Genevard, secrétaire générale du parti Les Républicains (LR), était l’invitée de Franceinfo le dimanche 21 mai. Elle a défendu les deux propositions de loi de son parti visant à « reprendre le contrôle » en matière d’immigration. Présentées dans Le Journal du Dimanche (article réservé aux abonnés), elles prévoient entre autres la possibilité d’organiser un référendum sur la politique migratoire, le rétablissement du délit de séjour clandestin et l’inscription de l’assimilation dans la Constitution.

La « fermeté » est également nécessaire « pour garantir la soutenabilité de notre modèle d’intégration à la française », ajoute la députée du Doubs. Selon elle, « ces intérêts fondamentaux sont réellement remis en question » et il est donc nécessaire « de nous doter d’outils qui nous arment face à un danger dont les Français mesurent bien aujourd’hui l’ampleur ». « On n’entre pas en France comme on le veut », insiste l’élue qui estime qu' »on ne peut plus intégrer » les immigrés.

« La question, c’est de pouvoir réussir l’intégration des étrangers qui viennent sur notre sol, et si on ne peut plus les intégrer parce qu’ils sont trop nombreux, si le modèle social qui est le nôtre est compromis parce qu’on ne peut pas les accueillir dignement, moi je ne crois pas que l’accueil inconditionnel soit l’expression d’une humanité », déclare Annie Genevard, secrétaire générale du parti Les Républicains, sur Franceinfo.

Un risque de sanctions de Bruxelles

L’une de ces deux propositions de loi « permettrait, lorsque les fondamentaux de la France sont en jeu, de pouvoir déroger au droit européen et international ». Dans ce cas, Paris pourrait être sanctionnée par Bruxelles. « Il faut savoir mesurer son risque », balaie-t-elle, d’autant plus qu' »aujourd’hui, on a une immigration totalement incontrôlée qui est un risque pour la cohésion nationale ».

Les Républicains (LR) refusent de suivre le Rassemblement national. « On n’est pas subordonnés aux décisions et aux propositions du RN », affirme la dirigeante du parti. « Nous faisons des propositions puissantes, travaillées, réalistes, à la mesure du problème que connaît notre pays, et efficaces. »